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Sara De Paduwa nous fait découvrir les merveilles de la région de Seneffe: « Je ne pourrais plus vivre en ville »

C’est dans la campagne de Seneffe, à la frontière entre le Hainaut et le Brabant wallon, que l’animatrice de la RTBF s’est installée, il y a une dizaine d’années. 

Elle n’aurait pas pu rêver plus beau cadre pour construire une vie de famille. Amoureuse de la nature, Sara nous dévoile les charmes de son coin…

Sara, on se retrouve dans votre région, aux alentours de Seneffe…

Oui, cela fait 15 ans que je suis dans ce coin. Je suis arrivée par ici en 2006, depuis Bruxelles. On voulait plus de verdure, moi je voulais de toute façon être à la campagne, dans du vert. J’en ai besoin. On dit que c’est le poumon de la planète mais c’est le mien aussi. On a des métiers très énergivores et rien de tel que de se retrouver en pleine nature pour se ressourcer. Je ne pourrais plus vivre en ville !

Le fait d’habiter à la campagne vous a-t-il rapprochée du circuit-court ?

Pas au début. Parce que quand on est citadin à la base, on le reste un peu (sourire). Mais aujourd’hui, ça me tient très à cœur de faire travailler les gens de la région. Que ce soit pour la nourriture mais aussi pour les travaux de la maison.

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Vous vous rendez souvent chez des producteurs locaux ?

Oui, ça, ça a changé. J’ai plus envie d’avoir de la qualité et puis je peux me le permettre aussi, ce qui n’est pas toujours le cas de tout le monde. Par exemple pour la viande, il n’y a pas mieux que le boucher de Feluy ! Il y a la file chez lui, le goût n’est pas pareil, le service non plus.

Nous nous sommes rendus à l’atelier de Cracri qui récolte et vend ses propres fruits et légumes. C’est une reconversion professionnelle qui pourrait vous inspirer ?

C’est magnifique cette reconversion. Chapeau ! Je n’en suis pas encore là dans mon approche de la campagne. Mon homme voulait qu’on fasse un potager mais je n’étais pas très chaude car c’est beaucoup d’entretien. Je le sais parce que mon père en avait un. Honnêtement, je n’ai pas le temps. Et je n’ai pas la main verte ! Autant j’adore la nature, autant je n’ai pas la main verte. (sourire)

On dit souvent que l’aboutissement pour une animatrice télé en Belgique c’est d’être en France. Je l’ai longtemps pensé. Mais je commence à en douter…. Je m’en fous d’être vue par plus de personnes

Et à une reconversion professionnelle, un jour plus ou moins lointain, vous y songez ?

Je pense que c’est un peu le fantasme de plein de gens de changer de carrière. Surtout quand on atteint la quarantaine. On se demande si on a envie de faire le même métier toute notre vie. Mais je ne le ferais pas sur un coup de tête. Moi, c’est l’écriture qui me tente depuis toujours. Ma meilleure amie m’offre plusieurs fois par an de beaux carnets pour écrire dedans, mais ils restent vides ! Je suis sûre qu’un jour la vie va parler et que je vais m’y mettre. J’espère juste qu’elle ne va pas me forcer à le faire, je préférerais que ce soit un choix personnel (sourire). C’est difficile aussi de repartir de zéro quand on est spécialisé dans un domaine. Je suis toujours impressionnée par les gens qui lâchent tout comme ça pour entamer une nouvelle vie. Il faut oser ! Et savoir abandonner son petit confort. Moi, je ne prendrai jamais un gros risque.

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