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Top Chef : les conseils de Mallory et Arnaud à César Lewandowski

Chaque année, la Belgique envoie l’un de ses meilleurs représentants faire monter la sauce à «Top Chef». Et si César Lewandowski n’est pas vraiment belge, il réfléchit à le devenir, peut-être, nous glisse-t-il. Installé chez nous depuis 10 ans, il nous raconte son parcours, son combat contre la maladie, ses envies de cuisine pour demain et ce petit quelque chose qui pourrait faire la différence: son côté «classique». Rencontre avec un chef aux allures de gendre idéal…

Votre cuisine idéale, elle ressemblerait à quoi?

Ce serait un comptoir, où les gens mangent debout, devant moi qui cuisine et on papoterait. Un peu comme des amis qui viennent à la maison. Je n’aime pas trop ce principe de tables où on sert etc… J’aime bien offrir un petit truc en plus et si les gens sont proches de moi, c’est encore plus simple. Il n’y a pas de distance entre le chef et les clients.

Aujourd’hui, où cuisinez-vous? Vous étiez jusqu’il y a peu aux Halles-Saint-Géry (Bruxelles) …

Un nouveau projet va arriver dans un lieu très chouette, magnifique, à Bruxelles. À côté de ça, je fais des dîners privés pour le club MoiChef. Pour l’instant, je réfléchis à faire des dîners privés mais… chez moi. Je trouve que c’est plus simple en termes de logistique et c’est sympa d’avoir les gens qui rentrent dans mon univers.

C’est assez original comme concept. D’habitude, le chef se déplace dans les cuisines des gens…

Ça a un côté très pratique aussi. J’ai toujours du mal chez les gens parce que ce n’est pas ma cuisine, j’ai l’impression de gêner. Je suis plus à l’aise de recevoir les gens chez moi.

Avez-vous déjà envisagé de faire autre chose que de la cuisine?

J’ai commencé par des études à Solvay il y a 10 ans. Ça ne m’a pas animé énormément. Je travaillais depuis très jeune dans l’entreprise de mon beau-père où on bossait sur l’étanchéité des toits plats, la pose de panneaux solaires, sur une centrale solaire en Azerbaïdjan pendant plusieurs mois. C’était une expérience géniale, au-delà de tout, mais je ne me suis pas dit «je vais être un super ingénieur!». Déjà, je n’ai pas la fibre du businessman qui vit pour ou par l’argent. Je suis plutôt l’inverse où je dépense un peu trop pour faire plaisir.

Et le métier de chef, quand est-il devenu une évidence professionnelle?

À mon premier stage, à 20 ans, j’avais quitté Solvay. C’était à l’Hôtel du Palais (à Biarritz), ils étaient en sous-effectif et je me suis retrouvé au garde-manger, à découvrir un peu le monde de la cuisine. Ça a été très intense, c’était autre chose que la cuisine à la maison! Mais je retrouve aussi un semblant de famille, ça se dispute, ça se crie un peu dessus puis ça se réconcilie. Là, j’apprends tous les jours. Et la sensation d’être tout le temps en éveil, je ne la trouve qu’en cuisine.

Les conseils de Mallory et Arnaud à César Lewandowski

Mallory Gabsi (le Bruxellois remarqué à «Top Chef» a été récemment étoilé pour son restaurant parisien): «Le meilleur conseil que je peux donner c’est de rester soi-même dans l’aventure ‘Top Chef’. ‘Top Chef’ ça reste une petite famille. L’année dernière, Arnaud m’avait demandé des conseils. On s’est hyper bien entendus, on est devenus potes. Je lui avais donné des conseils simples de sortie mais personne ne peut te donner de meilleurs conseils que toi-même. Il faut juste suivre sa route!» Arnaud Delvenne (le Liégeois était finaliste l’année dernière de «Top Chef»): «Je connais bien César. Le conseil que je peux lui donner c’est de bien rester focus sur ce qu’on lui demande dans ‘Top Chef’. Et de profiter, car ça n’arrive qu’une seule fois dans sa vie!».

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