Mars est le mois idéal pour réaliser toute une série de travaux au jardin. Tuteurage, taille, arrangements… C’est le moment de mettre le nez dehors.
Fin de l’année passée, Luc Noël, le journaliste présentateur de « Jardins & loisirs » sur la RTBF, a sorti un livre, « 1.000 conseils pour les jardiniers débutants et expérimentés » (éditions Racine). Nous lui avons demandé ce qu’il convient de faire au jardin en ce moment.
Semer des annuelles
En mars, c’est le moment de semer les fleurs d’été. « Comment obtenir beaucoup de plantes sans dépenser des fortunes ? En semant soi-même, au chaud et à la lumière, ces annuelles dont les graines sont largement disponibles dans les jardineries ou via les catalogues des maisons spécialisées », explique le jardinier. Le semis des annuelles peut être effectué dans des raviers à aliments qui remplissent nos poubelles après nos courses en grandes surfaces. Une température de 20 degrés permet une levée rapide des graines et dès que les premières feuilles se développent, les plantules peuvent alors être repiquées individuellement.
Pour ce qui est de la pelouse, vous pouvez reprendre votre tondeuse dès maintenant. Si l’herbe s’élève trop, sa base privée de lumière sera jaune après la tonte
Le moment de tuteurer
Vous pouvez également vous occuper de vos vivaces de grande taille qui, sous l’effet d’un vent violent ou d’un orage, ont tendance à se coucher. Il faut les tuteurer. Les Anglais ont un truc intéressant pour cela : ils plantent des piquets carrés de 60 cm de haut. Au dessus du piquet, ils posent un filet à larges mailles carrées, de couleur noire ou verte. Les plantes poussent à travers les mailles qui sont vite dissimulées par le feuillage.
Rempoter
« C’est également la période pour rempoter les plantes vertes car, quand une plante verte ne dispose que d’un pot de quelques litres pour étendre ses racines, la qualité du milieu de culture est capitale. Or, le substrat se dégrade vite donc il est peut-être temps d’offrir un nouveau pot à votre plante et de remplacer son substrat », poursuit Luc Noël. Attention au terreau. Méfiez-vous des terreaux bon marché, prévient le jardinier. Ils peuvent contenir, par exemple, des écorces compostées ou des fibres de bois moins onéreuses mais qui font que le terreau est de qualité horticole moindre. Les terreaux pauvres en tourbe auront, en outre, tendance à sécher plus rapidement.
« Concrètement, c’est le pourcentage de tourbes blondes et noires qui fait la qualité du terreau. Un bon terreau est donc plus cher », précise Luc Noël. Lisez donc bien la composition avant de l’acheter, d’autant que, pour les jardinières de plantes annuelles, une bonne rétention de l’humidité est indispensable.
Tailler, tondre