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Balades en Wallonie : les parcs de l’Entre-Sambre-et-Meuse et de la Vallée de la Semois reconnus comme «Patrimoine naturel wallon»

Deux nouveaux territoires wallons, dans l’Entre-Sambre-et-Meuse et la Vallée de la Semois, se sont vus attribuer l’appellation de «Parc national».

Et non, il n’y a pas qu’aux États-Unis que les promeneurs ont la chance de déambuler dans des parcs nationaux. Depuis quelques semaines, la Belgique en compte trois, un en Flandre –le Parc national des Hoge Kempen situé dans le Limbourg– et deux en Wallonie. Ce sont les parcs de l’Entre-Sambre-et-Meuse et de la Vallée de la Semois qui ont été reconnus comme «Patrimoine naturel wallon». Mais qu’est-ce qu’un parc national? «Un parc national se distingue d’un parc naturel par l’aspect récréatif qui constitue un objectif principal pour le premier alors qu’il n’est que secondaire et non obligatoire pour le second», renseigne le site de wallonie.be.

Des kilomètres de sentiers balisés

Le premier parc, celui de l’Entre-Sambre-et-Meuse, s’étend sur deux provinces et sur cinq communes. Sur plus de 22.000 ha, les promeneurs pourront découvrir trois zones bio-géologiques distinctes. Celui de la Vallée de la Semois s’étend quant à lui sur près de 29.000 ha. Ce sont les territoires des communes de Bertrix, Bouillon, Chiny, Florenville, Herbeumont, Paliseul et Vresse-sur-Semois qui abritent cette étendue naturelle. L’asbl Les Sentiers de Grande Randonnée propose déjà plus de 471km de parcours à travers des sentiers balisés. Plus besoin de traverser la frontière pour s’offrir une randonnée digne de ce nom, le GRP 125 Tour de l’Entre-Sambre-et-Meuse Walcourt-Namur-Walcourt (262km de parcours balisé) et le GR 16 Sentier de la Semois Arlon-Florenville-BouillonMonthermé (209km) feront le bonheur des marcheurs. Ces parcours sont disponibles dans deux guides vendus en librairie ou sur internet.

Bonne nouvelle pour la faune

Ces nominations permettent de mettre en avant ces espaces naturels et de les faire rayonner à l’étranger. Mais pas uniquement. «Le but premier est de préserver ce patrimoine naturel paysager qui est exceptionnel. Cela assied la reconnaissance de ce territoire et de sa richesse en terme de biodiversité et d’intérêt touristique», nous confie Hélène Poncin, directrice du Parc naturel de l’Ardenne méridionale, qui constitue une partie du parc national de la Semois. «Cette nomination aura une retombée positive sur la faune et la flore. Grâce aux subsides perçus, différents projets de protection seront mis en place. Il y aura un volet de préservation de la nature mais aussi de valorisation. Nous allons pouvoir mettre en place des inventaires ou lancer des actions d’aide aux espèces en voie de disparition. Cette nomination a également un effet bénéfique pour les habitants de la région, certains projets citoyens ont été proposés. Et puis préserver l’environnement d’un territoire est bénéfique pour tous».

Si les deux sites ont obtenu cette reconnaissance du gouvernement wallon, deux autres parcs étaient également en compétition. Le parc naturel des Hautes Fagnes-Eifel et le projet lié à la forêt d’Anlier n’ont finalement pas été retenus, mais bénéficieront tout de même d’une aide. La nomination de parc national est sans conteste un atout pour ces régions qui devraient voir leur taux de fréquentation augmenter. Mais il s’agit aussi d’un avantage financier. Les lieux choisis sont gratifiés d’un subside de 13 millions d’euros destinés à développer l’attractivité de ces milieux naturels tout en assurant leur respect. Près de 1,4 million d’euros seront aussi investis afin de développer les infrastructures touristiques. Des aménagements dont les visiteurs devraient jouir dans les prochains mois. Mais il n’est pas nécessaire de les attendre pour déjà profiter de ces joyaux naturels wallons.

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