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Champ mégalithique de Wéris : connaissez-vous ce « Stonehenge belge » ?

Certains l’appellent le «Stonehenge belge». Et il se pourrait qu’ils aient raison. Le champ mégalithique de Wéris, près de Durbuy, continue encore de dévoiler ses secrets.

Il y a quelques semaines à peine, des archéologues annonçaient la mise au jour de sept nouveaux menhirs dans le champ de la Longue Pierre, qui semblaient être alignés aves des mégalithes bien connus sur le site, sur près de huit kilomètres. Ces monuments, faits de poudingue, auraient été dressés par de lointains ancêtres il y a près de 5.000 ans, avant d’être enterrés au 16e ou 17e siècle, sans doute pour des raisons religieuses. D’autres prospections toujours en cours ont déjà révélé que l’histoire était encore loin d’être terminée.

Car le champ mégalithique de Wéris est un vaste site archéologique où il est déjà possible de voir des dolmens et des menhirs datant de l’âge du bronze. Les dolmens, ce sont ces structures constituées de plusieurs pierres dressées verticalement sur lesquelles reposent plusieurs autres horizontales posées sur le dessus afin de former une chambre funéraire. Quant aux menhirs, il s’agit de pierres dressées isolées, qui peuvent avoir servi à des fin religieuses ou commémoratives.

Sur près de 8 km

Dans l’état actuel des connaissances, le site s’étire sur environ 8km de long et 300m de large. Pour l’heure, deux dolmens sont connus. Le «Wéris I», qui a été décrit pour la première fois en 1877, est formé de quatre piedroits supportant deux dalles de couverture dont l’une pèse près de 30 tonnes. Il se dresse en bord de route dans l’alignement ouest de la Pierre Haina dont la blancheur peut s’observer en haut de la colline à près de 1.400m de là. Le «Wéris II» est pour sa part surnommé le «dolmen d’Oppagne» et est à découvrir au beau milieu d’un champ dont les quatre chênes qui l’entourent ainsi que trois menhirs, redressés en 1933, lui confèrent une aura de mystère venue d’un autre âge. Il n’est d’ailleurs pas rare d’y croiser des gens en quête «d’énergie» venus s’y ressourcer. D’autres pierres sont également à découvrir au cours d’une balade aux relents préhistoriques. Le menhir Danthine, par exemple, est bien installé sur le bord de la route Barvaux–Erezée, à quelques centaines de mètres des dolmens. Le menhir de Heyd, situé sur la commune du même nom, a quant à lui été fouillé et redressé en 1998. On y a même retrouvé la clavicule d’un nouveau-né.

Et sur les hauteurs du village de Wéris se dresse la Pierre Haina qui n’est pas à proprement parler un menhir, puisqu’il s’agit d’une roche de poudingue inclinée, mais qui n’en reste pas moins en relation avec les mégalithes du domaine. En contrebas de cette pierre, encore blanchie à la chaux aujourd’hui par les habitants à l’équinoxe d’automne, on peut également découvrir le «Lit du diable», une vaste pierre plate qui boucherait l’entrée d’un trou menant aux enfers.

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