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Chasse aux fossiles : où et comment en trouver en Belgique ?

Malgré son petit territoire, la Belgique est une terre riche en fossiles. Le paléontologue en herbe pourra y trouver facilement son bonheur. Encore faut-il savoir comment et où chercher.

La géologie de la Belgique est très diversifiée, avec des structures rocheuses qui remontent à différentes époques géologiques, ce qui a permis la formation et la conservation de nombreux fossiles. Les plus courants dans nos régions sont ceux des périodes du Paléozoïque et du Mésozoïque, ainsi que ceux du Cénozoïque, plus récent. Les fossiles d’animaux et de plantes marines, tels que des ammonites, des coquillages, des coraux et des bryozoaires ne sont pas rares du tout, et il existe également des fossiles d’insectes et de… dinosaures. Bernissart est d’ailleurs célèbre pour ses découvertes d’iguanodons que l’on peut voir aujourd’hui au Musée des Sciences Naturelles à Bruxelles.

Avant de partir en chasse, il est important de noter que la collecte de fossiles est réglementée en Belgique et qu’il est interdit d’en ramasser dans certaines zones protégées ou sur des propriétés privées sans autorisation. Si vous voilà prêt à partir, munissez-vous néanmoins d’un équipement de base. Vous aurez avant tout besoin d’un marteau (sans manche en bois mais forgé dans la masse) pour briser les roches et les sédiments durs, d’un burin de préférence en acier trempé, de lunettes de sécurité pour protéger les yeux des éclats de roche, de gants de travail, d’une petite brosse pour nettoyer les fossiles et de petites boîtes avec de l’essuie-tout afin de protéger vos trouvailles.

De Tellin à Hotton

L’ancienne carrière de Resteigne, sur la commune de Tellin, permet aux étudiants géologues d’observer les coupes stratigraphiques du Givétien inférieur. C’est dans ces couches que l’on peut très facilement trouver des fossiles de coquillages et de coraux solitaires et coloniaux. Toujours en province du Luxembourg, l’ancienne carrière de Roy, entre Marche-en-Famenne et La-Roche-en-Ardenne, est connue pour être une source en brachiopodes et en tiges de crinoïdes mais il est également possible d’y trouver des trilobites voire même des poissons de l’époque dévonienne.

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Et il ne faut pas toujours se tourner vers les carrières pour partir en chasse. Du côté d’Olloy-sur-Viroin, de Treignes ou de Nismes, c’est dans les talus de route que l’on peut trouver ces mêmes représentants du Dévonien.

Du côté de Barvaux-sur-Ourthe et de Hotton, les talus riches en schistes noduleux renferment bien souvent des brachiopodes, des gastéropodes, des bivalves et des coraux solitaires. On passe ensuite au Jurassique dans l’ancienne carrière du Buzenol, près de Virton, où les bivalves et les gastéropodes sont relativement courants, tout comme les dents de requins. Enfin, la carrière de Strud, à Gesves, dans le Condroz namurois, est connue par les paléontologues pour être un coffre au trésor. On peut notamment y trouver des crevettes vieilles de près de 360 millions d’années.

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