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Journée mondiale du topless : cette pratique est-elle toujours aussi populaire sur les plages belges ?

Ce dimanche 21 août, c’est la journée mondiale du topless. Même si cette journée ne semble célébrée que dans les pays anglo-saxons, on peut se demander si la pratique du topless est toujours répandue chez nous. Dans les années 80, bronzer seins nus sur la plage était une habitude adoptée par de nombreuses femmes. La tendance semble désormais s'inverser…

En vacances, lorsque les conditions météorologiques sont favorables, il n’est pas rare de voir une femme se balader ou bronzer seins nus. Il semblerait pourtant que la pratique soit devenue de moins en moinscourante au fil des années…

Selon une récente étude Ifop réalisée pour le site viehealthy.com, relayée par Le Parisien, 19 % des Françaises de moins de 50 ans sont favorables à bronzer seins nus, contre 29 % en 2016 et 43 % en 1984. Des chiffres qui ne cessent de baisser et qui en disent long sur l’évolution de notre société.

Comment l’expliquer ? 48% des Françaises affirment qu’elles souhaitent se protéger contre les potentiels regards indiscrets des hommes, tandis que 50% d’entre elles disent renoncer à se montrer seins nus pour éviter une agression physique ou sexuelle. 53% des femmes avancent également le risque encouru par leur peau si elles bronzent seins nus.

À noter que cette étude a été effectuée via un questionnaire en ligne du 7 au 8 juillet 2021 auprès d’un échantillon de 1 500 femmes, représentatif de la population féminine française âgée de 18 ans et plus.

Et en Belgique alors ?

Chez nous, le bronzage « topless » semble être autorisé sur les plages à condition qu'il soit « statique »,  selon le guide naturisme du Petit Futé , c’est-à-dire que la femme soit assise ou couchée sur sa servette et non en train de se balader à la vue de tous.

D’ailleurs, selon un sondage de la Fédération belge de naturisme, près d’un demi-million de Belges pratiquerait les joies du nudisme sur sable, en camping ou autres lieux dédiés à ce mode de vie. Il n’y a rien dans la loi qui interdit la nudité.

Mais quand on se réfère à l’article 385 du code pénal, on constate que « quiconque aura publiquement outragé les mœurs par des actions qui blessent la pudeur sera puni d’un emprisonnement de huit jours à un an et d’une amende de vingt-six à cinq cents euros ». Ce n’est donc pas la nudité en tant que telle qui constitue une infraction, mais bien l’outrage public aux bonnes mœurs.

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