Les Belges toujours aussi amoureux de la Côte d'Azur : découvrez aussi la riviera française au printemps

Avec quelque 220.000 séjours (avec nuitée) enregistrés l’année dernière, en complément des 2.500 résidences secondaires, les Belges sont les rois de la Côte… d’Azur. Mais ils n’y trouvent pas que son littoral bleu et son soleil brûlant. «La Côte d’Azur, c’est avant tout une terre de contrastes entre mer et montagne», souligne Claire Behar, directrice du Comité Régional du Tourisme Côte d’Azur. «Il y a beaucoup de vert aussi. 80% du territoire est en zone naturelle, avec le parc du Mercantour où on peut rencontrer des bouquetins. Ça, c’est moins connu. Il y a beaucoup de randonnées à faire, comme le tour des caps, via les sentiers des douaniers. Ce sont des balades privilégiées l’hiver et le printemps».

À pied ou à vélo, la région se découvre en gardant la forme. «On est une terre de cyclo-tourisme avec le plus haut col (routier) d’Europe, le col de la Bonette (qui culmine à 2715 mètres). Nous avons aussi des cols connectés où on peut se mesurer aux plus grands coureurs cyclistes». Voilà qui prépare déjà au Tour de France 2024… Car, pour la première fois de son histoire, le 21 juillet de l’année prochaine, le Tour se terminera non pas à Paris, mais sur la Promenade des Anglais, par un contre-la-montre individuel!

Mais parler de la Côte d’Azur sans évoquer les peintres et sculpteurs qui sont passés –quitte à s’installer– par là serait un crime de lèse-majesté artistique. L’œuvre de Pablo Picasso, qui s’est beaucoup inspiré des couleurs flamboyantes de la région, y perdure, à travers un magnifique musée (à Antibes) et un itinéraire dédié. Cette année, à l’occasion des 50 ans de la mort de l’artiste, plusieurs villes le mettent à l’honneur, comme Vallauris Golfe Juan (qui lui dédiera des spectacles les 6 et 7 mai), où Picasso avait découvert la céramique, et la commune de Mougins (connue pour sa récolte de jasmin), où il a vécu et dont l’ex-hôtel Vaste Horizon ouvre la chambre.

Il pleut des étoiles

Des grands maîtres aux artisans locaux, il n’y a qu’un pas –enfin, concrètement plusieurs– à faire sur cette riviera et on se retrouve à Biot pour découvrir les souffleurs de verre. «La fête des Templiers vient de reprendre après de nombreuses années d’arrêt. Toute la ville est mise en lumière autour des artisans, qui vous apprennent à souffler le verre et créer votre vase. C’est un art typique, avec le verre bullé, et tous les arts autour de la table». De la création sur la table mais aussi dans les assiettes, la région en est aussi capable (et non, on ne vous parle pas de salade niçoise…). La preuve avec les étoiles Michelin qui viennent de pleuvoir sur la Côte. «On a plus d’une vingtaine de tables qui ont une étoile au Guide Michelin», se réjouit Claire Behar. «On a également six tables qui possèdent deux étoiles et, enfin, deux maisons qui ont trois étoiles dont le Mirazur à Menton dont le Chef, Mauro Colagreco, a été élu en 2019 Meilleur Chef du monde». Quand il pleut sur cette Côte-là, c’est rarement de la pluie, et c’est souvent des bonnes nouvelles…

Crédit photos : CRT Côte d'AzurFrance / C. Moirenc