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Rencontre avec Noémie Happart en Cité Ardente : « La sympathie des gens me ramène toujours à Liège »

Quand elle n’est pas à Madrid —où joue son Diable d’époux Yannick Carrasco—, c’est à Horion-Hozémont que Noémie Happart se pose.

Liégéoise de naissance et surtout de cœur, l’ex-Miss Belgique, qui parcourt le monde, nous emmène dans les rues de « sa » Cité Ardente.

Noémie, votre vie a toujours été à Liège ?

Oui, je suis née à Grâce-Hollogne et je ne suis partie que vers 22 ans vers Madrid, puis la Chine puis Madrid à nouveau. J’avais commencé mes études ici, à Liège, en médecine. J’adorais ça ! Je m’étais déjà dirigée vers les sciences en secondaires et j’ai eu envie de me diriger vers la pédiatrie. Mais j’ai été élue Miss Belgique.

Voilà qui a changé tous vos plans...

Oui, j’étais en 2e année de médecine et j’aimais vraiment ces études. Mais je me suis rendu compte aussi que la vue du sang m’horrifiait et que j’avais un trop gros cœur pour voir des enfants malades au quotidien…

En arrivant à Madrid, j’ai eu peur de ne pas trouver mon épanouissement personnel

Vous sembliez pourtant avoir trouvé votre voie. Alors pourquoi avoir participé à Miss Belgique ?

Ce n’est pas moi qui m’y suis inscrite. C’est vrai que j’aurais pu ne pas y aller mais tout le monde en parlait autour de moi. J’étais aussi pom-pom girl à ce moment-là, en parallèle avec mes études, c’était un travail d’étudiant. Les gens me poussaient à aller à Miss Belgique et j’ai décidé d’y aller, sans penser que j’allais gagner. Comme j’aimais déjà bien l’univers de la télé etc, je m’étais dit que si ça ne donnait rien en médecine, Miss Belgique me permettrait d’avoir des contacts pour continuer dans ce milieu-là. Mais vraiment, je ne pensais pas du tout gagner. Quand j’ai pleuré le soir du couronnement en 2013, c’était parce que je devais arrêter mes études de médecine. J’étais dégoûtée !

Vous avez 28 ans aujourd’hui, vous n’avez jamais regretté de ne pas être devenue pédiatre ?

Parfois j’y pense. Ma cousine, elle, est devenue justement médecin en pédiatrie et quand je lui rends visite, je me dis que c’est vraiment un beau métier. Ça me tenait vraiment à cœur et c’est pourquoi aujourd’hui j’entreprends des projets humanitaires. Je vais monter une association pour aider les enfants en Belgique, d’abord. Je fais à la hauteur de ce que je peux.

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Aujourd’hui, vous êtes devenue influenceuse sur les réseaux sociaux. Ce métier-là est venu naturellement à vous ?

C’est venu comme ça. Quand je suis partie à Madrid, ça faisait déjà un an et demi qu’on était ensemble avec Yannick (Carrasco) mais en vivant à distance. Je me suis décidée à prendre un an pour moi là-bas en Espagne pour voir ce que j’allais faire. J’avais alors pas mal d’opportunités en radio et en télé en Belgique, mais j’ai dit « non » à ce moment-là ; j’ai choisi mon coeur plutôt que ma vie professionnelle. Je pensais alors qu’à un moment ou à un autre on allait se rapprocher de la Belgique… Mais non, on est parti en Chine ! (sourire)

Et c’était comment ?

C’était une bonne expérience, on ne va pas dire le contraire. Mais ce n’est pas Madrid, c’est trop loin de ma famille, de mes amis. J’ai quand même eu difficile. Alors qu’aujourd’hui, je vis à Madrid (Carrasco joue désormais à l’Atlético Madrid, NdlR) et toutes les deux semaines je suis en Belgique. Mais quand je suis partie en Chine, mon frère qui est photographe est venu vivre avec nous. On a commencé à faire des photos un peu partout et les marques sont venues vers moi, on m’a proposé des contrats et c’est comme ça que je suis devenue influenceuse. Je pensais alors lancer un tout autre projet basé sur le sport, la nutrition. On le lancera bientôt d’ailleurs.

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