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Rencontre avec Steve Darcis, qui nous parle de sa vie hors des courts

Voici un peu plus d’un an, le tennisman annonçait son retrait du circuit international.  A 37 ans, celui qui fut l’un des meilleurs représentants de notre plat pays dans cette discipline n’a pas rangé ses raquettes pour autant.

Vous avez mis un terme à votre carrière internationale en janvier 2020, qu’est-ce qui vous a poussé à prendre cette décision ?

La douleur ! J’avais extrêmement mal au coude droit et je ne prenais plus aucun plaisir ni à m’entraîner ni à jouer. Ma décision a donc été un peu forcée, mais réfléchie : à partir du moment où cela m’empêchait d’encore m’amuser, il valait mieux arrêter. Sans cette blessure, j’aurais peut-être encore joué quelques années. J’avais atteint la 38e place du classement mondial. Je pense que j’ai été le plus haut que j’ai pu, que toutes ces années, je suis allé chercher tout ce que j’avais. Peut-être que j’aurais pu aller encore plus haut, je ne sais pas… On ne le saura jamais (rires), mais en tout cas, je n’ai aucun regret.

J’ai atteint la 38e place du classement mondial. Peut-être que j’aurais pu aller encore plus haut, on ne le saura jamais.

Vous aviez déjà réfléchi à ce que vous alliez faire ensuite ?

J’avais eu l’occasion d’accompagner des joueurs et joueuses sur des tournois : Ruben Bemelmans, Yanina Wickmayer ou encore Ysaline Bonaventure… J’ai su que le métier d’entraîneur me plairait. Quand j’ai annoncé que je mettais fin à ma carrière, j’ai reçu pas mal de propositions dans ce sens, en Belgique et de l’étranger, avec des joueurs en privé ou des fédérations. Le fait d’être papa de deux petites filles, séparé, et d’avoir envie de passer plus de temps avec elles, a influencé mon choix : je voulais rester en Belgique.

Quel serait le conseil que vous donneriez aux jeunes qui souhaiteraient devenir tennismen ?

De s’amuser, de prendre plaisir à jouer, c’est le plus important. C’est tellement dur, surtout lorsque cela devient un boulot… que le plaisir est une notion essentielle. Et à de jeunes enfants et préados, je conseillerais de pratiquer d’autres sports, de ne pas se consacrer qu’au tennis, au risque de s’y enfermer.

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