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Sortie : Waterloo tombe pour... «Waterloo» avec une expo dédiée à Abba

En 2023, le musée du Mémorial de la Bataille de Waterloo célèbrera les cinquante ans de la chanson éponyme, à la faveur d’une grande expo dédiée à Abba.

Cinquante ans déjà qu’Abba remportait le concours Eurovision à la faveur d’un tube devenu planétaire, «Waterloo». Raison de plus pour rendre à Napoléon ce que la Suède lui avait emprunté et organiser une grande expo retraçant le parcours de l’un des groupes les plus célèbres de la planète: de la révélation de Brighton à la tournée initiée en mai dernier à Londres et qui a vu Agnetha, Benny, Björn et Anni-Frid remplacés par des «Abbatars».

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Quant à cette expo prochainement accueillie par le musée du Mémorial de la Bataille de Waterloo, elle sera l’œuvre du journaliste et biographe officiel du groupe pour les pays francophones, Jean-Marie Potiez. Il était le seul et l’unique capable de faire découvrir l’univers d’Abba à ceux qui ne le connaîtraient pas encore, tout en contentant les fans de toujours. Lui qui, outre d’être un admirateur inconditionnel autant qu’un auteur prolifique, sortait l’année dernière encore une autobiographie intitulée: «Un ado des années 70 (Ma vie avec Abba)».

Une ville connue grâce à... Abba

À la question de savoir pourquoi une expo «Waterloo» à Waterloo, Jean-Marie Potiez répond sans ambages: «Si la ville de Waterloo est connue dans le monde entier, c’est plus pour la chanson d’Abba que pour la bataille qui s’y déroulée en 1815. Je crois très sincèrement que la ville de Waterloo y voit comme une façon de les remercier pour toute la lumière qu’ils ont mise sur elle ces cinquante dernières années. Je ne peux pas vous révéler les secrets de cette expo à venir mais ce que je peux vous dire, c’est qu’elle sera de grande ampleur. Le musée a été inauguré en 2015 et ses salles sont aussi modernes que lumineuses. J’ai bien l’intention de tirer parti autant que possible de cet espace exceptionnel. L’expo se tiendra de novembre 2023 à mai 2024. Près de huit mois pour une rétrospective que j’espère la plus complète possible. Il y a aura des objets, des costumes, des photos inédites, des reconstitutions de leurs plus belles scénographies. Le tout issu de ma propre collection mais aussi, prêté par des fans à travers le monde». Et de conclure: «Quand j’ai rencontré Abba pour la toute première fois à Paris, en 1979, j’aurais pu être déçu mais ça a été tout le contraire. Depuis, je leur ai dédié une bonne part de ma carrière de journaliste et d’écrivain. Ça a été ma façon à moi d’entretenir la flamme, de leur rendre un peu de tout ce qu’ils m’ont apporté».

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