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Vue du ciel : on embarque pour la Wallonie avec Jean-Louis Lahaye

Tout le monde le connaît animateur, chaque année aux commandes de la grande soirée de Cap 48 (le 17 octobre prochain). Mais piloter un avion, plutôt qu’une émission, c’est une autre paire de manche –sans mauvais jeu de mots…– que Jean-Louis Lahaye réserve d’habitude au domaine privé. Il embarque cependant le Max avec lui pour survoler la Wallonie... Époustouflant !

Jean-Louis Lahaye vous emmène dans son petit avion pour un vol de deux heures à couper le souffle, entre Charleroi et Rochefort. Installez-vous confortablement et profitez de la vue…

Jean-Louis, comment est née chez vous cette passion de l’aviation ?

C’est un rêve de ma plus tendre enfance. J’avais des petits avions télécommandés. Je me souviens d’avoir dit à ma mère : « Un jour, je serai pilote ». Et elle m’a répondu : «Jamais, impossible ça ! ». Ce n’était pas dans mon monde, ça coûtait trop cher, c’était inaccessible. Petit à petit, je me suis rendu compte qu’il y avait peut-être moyen de trouver des solutions pour y arriver...

En grandissant, vous avez donc gardé l’aviation en ligne de mire ?

J’ai eu d’autres objectifs quand même (rires) ! Je me disais que la radio et la télé c’était sympa aussi. Mais ça restait un vieux rêve intact. J’ai commencé par du bête paramoteur, puis du deltaplane motorisé, puis de l’ULM. Après, je me suis dit qu’avec une femme et deux enfants, l’aviation, c’est quand même plus évident pour voyager. C’est pour ça que je suis passé à l’avion, qui est beaucoup plus sécurisant. Il y a plein de procédures avant de décoller mais elles sont là pour sécuriser le vol, ce qu’on fait moins en ULM.

Quel a été l’élément déclencheur pour que vous entamiez des cours de pilote privé (au new CAG de Gosselies) ?

La naissance de Victorine, ma fille. Là je me suis dit, « je suis cloué au sol ». Déjà en placer un c’est compliqué, deux ça va être la mort ! Donc, soit j’arrête de voler, soit je vais plus loin. Et je me suis lancé en conquérant dans les cours de pilotage en pensant qu’en 6 mois ce serait terminé. Tu parles ! Six mois ce n’est pas une moyenne réaliste. Pour l’ULM, j’avais mis deux mois pour avoir ma licence. Et là j’ai reçu des gros bouquins à apprendre, il y en avait cinq, de l’épaisseur de syllabi. Et il faut aller deux fois par semaine aux cours. Ils commencent par les ailerons etc… puis ça se complique… À la fin, on croit qu’on n’en sortira jamais. Mais pour moi l’échec n’est pas une option ! À la place de regarder des séries Netflix le soir, tu étudies !

Voler aujourd’hui, ça reste un rêve éveillé ?

Oui. C’est un doux rêve à chaque fois. Quitter la terre, c’est un truc de dingue! Et c’est exposant mille quand tu te dis que tu décolles et que tu vas atterrir quelque part, y dormir puis revenir.

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