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À la découverte du Brabant wallon avec la triathlète Alexandra Tondeur

Alexandra Tondeur, la championne du monde de triathlon de longue distance, est très bien placée pour nous parler des routes du Brabant wallon. La jeune femme est originaire de Jodoigne. Aujourd’hui, elle habite à Beaurieux, un joli hameau de la commune de Court-Saint-Étienne. Chaque semaine, elle avale des dizaines et des dizaines de kilomètres de bitume. Et même plus !

« En effet, avec mon vélo que je ne prends pas tous les jours, je parcours entre 400 et 600 km par semaine. Quand je me lance dans une sortie de 200 km, je suis vite sortie de la province », sourit-elle avec le teint hâlé par le soleil qui n’a pas manqué de briller, ces derniers mois. Même pendant le confinement, grâce à son statut d’athlète de haut niveau, elle a pu enfourcher son vélo. Elle l’avoue, les routes de notre province ne sont pas celles qu’elle préfère. « Car les automobilistes sont plus agressifs que dans la province de Namur, par exemple. On n’arrête pas de me frôler. J’ai déjà eu des gens qui ont explosé leur rétroviseur sur mon vélo. Chaque semaine, je me fais claquer ! » Si elle avait un message à adresser à ces conducteurs un peu trop pressés ? « Heureusement, ils ne sont pas une généralité. Il y a juste, lors de chaque sortie, un ou deux tarés rentrant du boulot ou y allant qui veulent gagner quelques secondes en prenant des risques inconsidérés. Vous ne perdrez que 10 ou 15 secondes en prenant le temps de vous décaler. Si vous ne le faites pas pour les cyclistes, faites-le au moins pour vous car si vous en chopez un, pire, si vous en tuez un, vous perdrez quelques années de votre vie. »

« Jamais de Ravel à vélo »

On espère que le message passera ! Mais revenons aux routes bucoliques du Brabant wallon. Les Ravel et les points nœuds ne manquent pas. Cette remarque fait sourire notre interlocutrice. « Vu la vitesse moyenne à laquelle je roule, entre 30 et 35 km à l’heure, je n’emprunte jamais les Ravel. Ils ne sont pas faits pour s’entraîner. Il y a beaucoup de piétons, d’enfants qui apprennent à rouler à vélo. Je ne voudrais pas en attraper un à la sortie d’un virage. Les Ravel, je les emprunte plutôt pour courir. Et encore, quand j’arrive du côté de Bousval, ce n’est pas l’idéal. Cela fait mal aux pieds ! »

Il n’empêche, il y a quand même des coins sympathiques à visiter. « J’aime bien aller du côté de Genval. C’est un chouette coin… et j’ai toujours un coup de cœur pour l’Est du Brabant wallon, ma région d’origine que je connais bien. En plus, les gens y sont un peu plus calmes. Je me rends régulièrement sur les routes de Jodoigne et de Hélécine. »

Par contre, elle préfère éviter les grandes lignes droites qui mènent, par exemple, à Waterloo. « Les gens y roulent trop vite. C’est dangereux. » Elle passe aussi par Chastre, mais préfère éviter la route allant de Court-Saint-Étienne à Villers-la-Ville. « Elle rebondit tout le temps. Ce n’est pas très confortable et je ne regarde même plus le paysage, même s’il est joli. »

Ah, les pistes cyclables !

Un autre sujet la fâche : les pistes cyclables. « Je suis contre les pistes cyclables ! On devrait aménager des bandes de circulation pour les cyclistes. Pourquoi ? Parce que nos pistes cyclables ne sont pas assez entretenues ! Les gens les prennent pour des parkings ou pour des sorties de magasin. C’est souvent très dangereux. Je l’ai déjà dit 50.000 fois mais on devrait faire la distinction entre les gens qui se baladent à vélo et les autres. Au grand-duché de Luxembourg, on a le droit de se promener sur la route. Mon message aux autorités serait de leur conseiller d’arrêter de faire des pistes cyclables qu’ils ne savent pas entretenir mais qu’ils planchent sur des alternatives qui permettront, à terme, aux gens de se déplacer à vélo. »

Cela fait quinze ans qu’elle roule sur les routes, dit-elle et elle tient à vous rassurer, malgré ce qu’elle a pu dire au début de cet article : « On a une très belle province, elle mérite le détour ». Une région qui est loin d’être plate ! « Rien qu’à Court-Saint-Étienne, près de chez moi, il y a de belles côtes. Notamment celle qui nous conduit au-dessus de Mont-Saint-Guibert. Elle est sacrément pentue, bien pourrie ! »

Du côté de Wavre, aussi, elle a l’occasion de « se faire mal ». « C’est le cas à l’arrière de Walibi et quand vous partez de Wavre pour remonter vers Genval. »

Qui sait, en venant vous balader dans le Brabant wallon, vous serez peut-être dépassé par Alexandra. N’essayez pas de la suivre, sauf si vous avez les jambes d’un Philippe Gilbert !

29,1 km au départ de l’ancienne gare: franchement, Braine-le-Château mérite bien une belle balade!
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Le centre de Braine-le-Château vaut, à lui seul, le détour. Outre cette commune chargée d’histoire, vous découvrirez Ittre, Ophain et Clabecq.

Prêt pour une balade de vingt-neuf kilomètres et un relief vallonné ? Nous partons de l’ancienne gare de Braine-le-Château (point nœud 24). Avant cela, nous vous conseillons de jeter un œil à la place de la commune où un pilori trône depuis 1521 quand il fut érigé par le chambellan de Charles Quint, Maximilien de Hornes. Son gisant repose dans l’église Saint-Rémy située juste en face. Dans la Maison du bailli, on trouve le syndicat d’initiative. À l’entrée du parc, admirez le château des Comtes de Hornes. Un bijou ! Un peu plus loin, il ne faut pas rater le moulin banal, le long du Hain.

Mais revenez au point nœud 24 pour vous diriger ensuite vers le 23 et la chapelle Notre-Dame. On vous prévient, ça monte ! Puis, après avoir soufflé près du bâtiment en rénovation, il faut aller tout droit vers Ittre (PN33). Rassurez-vous, après la montée, une grande descente vous attend. Difficile de profiter du point de vue sur la vallée tant cela va vite ! Arrivé au rond-point, suivez le PN 32 mais allez quand même voir le centre de la commune. Un monument rappelle qu’Ittre a été le centre de la Belgique. De nombreux restaurants vous mènent à l’église Saint-Rémy. Sur la droite, vous voyez la belle façade du Théâtre de la Valette. Allez, il est temps de se diriger vers le PN32 en passant sur la droite du terrain de football. À partir de là, vous entrez en pleine campagne. Les chemins sont faits pour les vélos, pas pour les autos. Vous arrivez au pied de la commune de Haut-Ittre. Sur votre gauche, l’église Saint-Laurent, de style roman, remonte au XIe siècle. Vous la laissez dans votre dos pour suivre désormais le point nœud 50. Profitez des paysages avant de rejoindre Ophain-Bois-Seigneur-Isaac dont le château est un incontournable.

Vive le canal !

La suite de la balade est du même acabit : vous baignez dans le rural, les champs et les jolies fermes. Vous arrivez sur le territoire de Nivelles en empruntant les PN 37, 36 et 35. Vous serez passé par le golf de la Tournette.

Puis, vous avez une nouvelle très grande descente en suivant le PN 20 vers Fauquez. Là, vous arriverez au bord du canal que vous longerez sur la gauche en ayant désormais pour objectif le PN 34 et le lieudit Asquemont. Si vous faites cette balade le week-end, vous aurez la chance de vous arrêter pour boire un verre au club nautique d’Ittre. Puis, de remonter sur votre monture avec le point nœud 21 dans le viseur. Il faut parcourir 5,2 km pour rejoindre le Hameau du 45, à Clabecq. Vous quittez avec regret le canal pour revenir vers Braine-le-Château (PN 22). Le reste du chemin est connu : vous bouclez la boucle en repassant par le PN 23. Là, il ne reste plus que 500 m pour atteindre votre point de départ.

23,9 km au départ du château de Hélécine: la belle vallée de la Petite Gette et ses églises romanes

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Envie de grands espaces, d’une visite d’un domaine provincial, de balades à travers les champs ? Alors, celle balade est taillée pour vous !

C’est en face du château de Hélécine, un domaine appartenant à la Province, que nous entamons cette balade de près de vingt-quatre kilomètres à travers la vallée de la Petite Gette. Vous remontez la chaussée en suivant le point nœud numéro 7. Puis, vous tournez à gauche dans un chemin qui était un peu boueux quand nous l’avons emprunté. Vous vous dirigez vers le PN 1 et, surprise, vous devez passer par un tunnel sous l’autoroute. Une drôle d’expérience à vivre car, sans phare, vous parcourez quelques dizaines de mètres dans l’obscurité ! Passé ce moment de solitude, on recouvre ses esprits en découvrant une très belle ferme, sur la gauche. Construite en 1685, la cense Poelman ou ferme Germeau date de 1685. Elle est située sur le territoire de Noduwez. Commune que vous rejoignez en vous dirigeant vers le PN 98.

Ne ratez pas Marilles !

L’église Saint-Georges ne manque pas de charme. Puis, vous sortez du village en empruntant les chemins menant aux points nœuds nº 99 et 52. Vous serez certainement impressionné par les étendues avoisinantes. Les champs, en ce début d’été, en mettent plein la vue avec les différentes couleurs variant en fonction des cultures. Le PN 30 vous amène dans le très beau village de Marilles. Laissez l’église Saint-Martin sur votre gauche pour aller voir une grange très ancienne. Sur les façades de la plupart des maisons, vous découvrez un sobriquet en wallon. Ce qui donne un côté encore plus sympathique à ce village un perdu.

Vous rejoignez Orp-le-Grand en passant par le PN31 puis en suivant le nº96. Là, vous empruntez le Ravel en direction de Maret (PN97). Avant d’y arriver, prenez la route de gauche pour visiter le centre d’Orp. Son église romane Sainte-Adèle-et-Saint-Martin, datant de 1100, vaut le détour. Ensuite, vous quitterez le Ravel à l’ancienne gare de Maret pour retourner vers Noduwez (PN 98) et repasser devant la ferme Germeau (PN1). Mais, au lieu de reprendre le chemin dans le tunnel, vous bifurquez vers le PN 2 qui vous conduit à Opheylissem. Là, la randonnée devient « aventureuse » car, avant de rejoindre votre point de départ, elle vous fait passer par le point nœud numéro 5. L’occasion de découvrir la très belle ferme de Wetsinghen qui est située près de la Petite Gette. Après avoir poursuivi votre chemin tout droit, vous devez tourner à gauche, là où les voitures ne peuvent pas aller, vu l’étroitesse du chemin. Ne vous en faites pas, tout est bien balisé ! Nous vous conseillons d’aller jeter un œil à l’église Saint-Sulpice de Neerheylissem. Construite en tuffeau, elle est aussi de style roman et remonte à 1693.

29,4 km au départ de l’abbaye de villers-la-ville: la boucle du Sud du BW avec des ruines incontournables

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Vous n’êtes jamais allé visiter les ruines de l’abbaye de Villers-la-Ville ? Nous vous invitons à le faire avant d’enfourcher votre vélo.

Vingt-neuf kilomètres vous attendent pour faire cette boucle vallonnée au sud du Brabant wallon. Le point nœud de départ (30) est un incontournable de la province : l’abbaye de Villers-la-Ville. Cet été, l’ASBL qui s’en occupe a concocté un programme artistique alléchant, en dépit des aléas post-Covid. Vous enfourchez votre vélo pour vous diriger vers Court-Saint-Étienne et l’un de ses hameaux : La Roche (point nœud 38). À ne pas confondre avec la commune ardennaise… bien que le relief et la flore vous y feront un peu penser. Après avoir longé une route fort empruntée, vous retrouverez le calme en allant vers Sart-Messire-Guillaume (PN 36). Attention toutefois, une forte côte vous attend. Ce sera la seule vraie difficulté du parcours.

Une fois montée, vous redescendez et passez devant l’église de Sart. Elle ne manque pas de cachet. Arrivé au centre du village, vous suivez le point nœud 59 qui aboutit à Court-Saint-Étienne, après un passage par le hameau de Suzeril. Attention de ne pas rater la petite route sur la gauche, sinon vous continuez sur la route de Sart.

Dans le centre de Court-Saint-Étienne, vous débouchez près de la rue du Village. Montez-la sur quelques dizaines de mètres pour profiter de la belle vue sur l’église ainsi que les maisons. Puis, un chemin dans les bois vous attend, avec une piste cyclable rien que pour vous. Vous vous dirigez vers Beaurieux (point nœud 58). Après être passé sous la RN 25, vous arrivez à l’entrée du hameau et vous prenez la petite rue sur votre droite (point nœud 60).

Oh, le beau tilleul !

Vous ne pouvez pas rater la ferme de Beaurieux. Un peu plus loin, un magnifique tilleul de Hollande vous attend. Mais pas le temps de musarder, il reste encore pas mal de kilomètres à avaler. En vous dirigeant vers le point nœud 62, allez voir le château de Bierbais et sa tour. Même si c’est un endroit privé, cela vaut le détour.

Vous continuez vers Hévillers (PN 24) et vous admirez les champs aux alentours. Et le calme, surtout. Certains chemins empruntés sont interdits aux voitures, cela fait du bien. Vous parvenez à l’entrée de Chastre après avoir suivi le PN 10. Là, c’est le point nœud 12 qu’il faut suivre puis le 18 vers Villeroux. Laissez le village sur votre droite pour prendre la direction de la croix de Saint-Géry (PN16). Ensuite, il vous faudra un peu de courage pour rallier Mellery (PN33) situé à 4,7 km de là. Au passage, vous n’aurez pas raté la façade de la superbe ferme de la Grande Bierwart à Gentinnes.

Toujours dans les champs, vous bouclerez la boucle en suivant les points nœuds 31 et 30 et en arrivant à l’abbaye par les bois. Vous aurez bien mérité une bonne bière au chalet de la Forêt !

25,8 km au départ du château de La Hulpe: un retour au XIXe siècle

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A quelques kilomètres de Bruxelles, cette balade vous fera replonger dans vos cours d’histoire avec le château de La Hulpe comme point de départ.

Nous partons du château de La Hulpe qui domine le Domaine Solvay. Son parc est exceptionnel et permet d’y musarder toute la journée. Ne manquez pas d’aller découvrir la Fondation Folon. En sortant de l’allée centrale, suivez la nationale vers la droite (direction point nœud 80 puis le nº6). Vous y découvrirez un étang et l’Argentine. Pas le pays mais la rivière qui coule à côté. Cela monte un peu mais pas de quoi vous casser les jambes. Prenez à droite au « sommet » et suivez le PN 7 pendant 1,3 km. Cela vous permet d’éviter la circulation qui est importante. Puis, tournez à gauche en optant pour le PN 11. 2,7 km peu plus loin, vous arrivez au lieudit « Au Messager de Bruxelles ». Après le rond-point fort fréquenté, allez tout droit en direction d’Ohain (PN 86).

Ouvrez vos yeux et découvrez des bâtisses qui n’auraient à rougir de la comparaison avec celles de Beverly Hills ! Vous serez étonné en passant près du domaine du Golf de Waterloo. C’est le calme absolu quand vous empruntez le chemin devant vous mener au pied du Lion de Waterloo, sur le territoire de Braine-l’Alleud (PN 86). Sur votre droite, vous découvrez la grande façade d’une école internationale de musique. Attention de ne pas vous tromper en voyant au loin l’auguste lion : un panneau point nœud mentionnant le numéro 86 prête à confusion lorsque vous arrivez à un croisement en « Y ».

Prenez le chemin de gauche qui vous conduira au bon endroit. Après avoir traversé la chaussée de Bruxelles, vous ne pouvez pas vous tromper en suivant le PN87. Prenez le temps de visiter le musée, il est très bien fait.

Morne plaine ? pas vraiment !

En contournant le Lion sur la droite, un chemin descend à la ferme de Hougoumont (PN 2), où les Anglais de Wellington bivouaquèrent avant l’affrontement final. Remontez la côte et tournez à gauche (PN 3). Allez ensuite tout droit et descendez vers le complexe du club de foot de Braine. En suivant les points nœuds 71 puis 68, vous traversez Braine-l’Alleud avant de rejoindre Waterloo par les points nœuds 91 et 92. C’est l’occasion de découvrir l’église Saint-Joseph et, surtout, le Musée Wellington.

Pour conclure cette balade empreinte d’histoire, nous vous convions à une promenade dans la nature. Vous devez suivre le point nœud 93 puis tourner vers la droite, direction PN 94. Là, outre la vision des belles demeures, vous avez la joie de pénétrer dans la forêt de Soignes pendant plusieurs kilomètres. En optant pour les points nœuds 95, 1 et 2, vous ne pouvez pas vous perdre. À la fin de ce long chemin entre les bois, au milieu de nulle part, vous tournez à droite vers le PN 4. Et vous arrivez à votre point de départ.




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