Aménagements intérieurs, bois de terrasse, menuiseries extérieures, escaliers, revêtement de façades ou encore revêtements de parois intérieures : les utilisations du bois dans la maison sont variées. Et de nouveaux usages font peu à peu leur apparition…
Le bois, on le retrouve dans de multiples déclinaisons dans une maison : cela va des revêtements de plafond aux terrasses, en passant par les bardages extérieurs ou même les ossatures. Mais, comme dans tous les secteurs, l’évolution est de mise et le bois, comme d’autres matériaux, est utilisé de manière différente, voire nouvelle. En cuisine, d’abord. Il y a, en effet, de plus en plus de cuisines en bois, que ce soit du bois massif ou bien avec une fine couche de bois contre-plaquée sur un autre support. Il apporte de la chaleur à cette pièce devenue le nouveau lieu de vie des familles.
Par petites touches
En construction, on connaissait l’ossature bois mais on commence petit à petit à voir des bâtiments dont la structure, l’habillage et les aménagements intérieurs sont faits en bois. Et ce n’est qu’un début puisqu’avec les nouvelles techniques de construction et le recours aux panneaux en bois massif, on devrait, dans les prochaines années, pouvoir construire des tours de plusieurs dizaines d’étages avec ce matériau.
L’innovation est donc de mise. « On trouve, par exemple, du parquet où on limite désormais l’épaisseur de bois noble tout en garantissant la durabilité et la solidité du matériau. Cela a évidemment un impact sur le prix et l’écologie », explique Frédéric André, administrateur de la société Bois Paul André, installée à Braine-l’Alleud et spécialisée, comme son nom l’indique, dans le bois.
Les clients apprécient de plus en plus des petites touches de finition en bois comme des lambris. « Ils recherchent beaucoup, pour le moment, le bois vieilli qui a du caractère. Nous en importons, par exemple, d’Autriche. C’est un matériau qui apporte de la chaleur et qui donne un certain cachet à la maison ».
On voit, par exemple, dans les magasins, des bois récupérés au Canada ou même en Italie et qui ont une seconde vie chez nous, dans du mobilier vintage ou encore pour donner plus de cachet à un bardage. La marque Riva 1920, par exemple, propose du mobilier en bois massif issu de zones de reforestations et en utilisant des espèces comme l’érable, le merisier ou encore le chêne et le noyer.
Utiliser du bois, oui. Le couper, non
Redonner sa place au bois est aussi un choix de société pour bon nombre de consommateurs. Il est une ressource qui pousse toute seule avec de l’air et de l’eau du ciel, contrairement à d’autres ressources qui demandent de l’énergie et de l’eau de ville. Pourtant, le consommateur n’aime pas savoir qu’on coupe des arbres. Il privilégie de plus en plus la gestion raisonnée des forêts.
Sans compter que les entreprises qui vendent du bois s’investissent, elles aussi, davantage dans le développement durable. « Nous travaillons avec des fournisseurs qui proposent des produits avec les labels comme PEFC ou FSC (pour une gestion durable des forêts). Pour le bois exotique : la filière bois y est respectée, de la scierie au magasin. Tout est réglementé et tracé », explique Frédéric André de chez Bois Paul André. Des labels et des promesses qui rassurent de plus en plus les clients.