La diversité est un des aspects que vous recherchez lors d’un séjour à la montagne ? Alors, le Val d’Arly est fait pour vous !
Le Val d’Arly est une région pleine de paradoxes, le parfait compromis pour ceux qui ont du mal à se décider au moment de boucler une réservation.
Avec d’un côté les Portes du Mont-Blanc, un domaine skiable un peu plus engagé de 100 kilomètres proposant un terrain de jeu intéressant en hors-piste, et de l’autre l’Espace Diamant, plus accessible et beaucoup plus long avec une distance de pistes doublée, il y en a pour tous les goûts et niveaux en matière de glisse. Seule subtilité, il s’agit de deux forfaits distincts. « On propose un mix qui plaît beaucoup. Par contre, il faut reconnaître qu’avec des stations de basse altitude, dépassant à peine les 1.000 mètres, on subit le réchauffement climatique. On passe d’une saison hivernale de 4 mois 1/2 à 4 voire 3 mois 1/2, ce qui exige de revoir notre offre estivale pour équilibrer la balance », confie Pierre Brand, directeur de l’office du tourisme.
Le Val d’Arly, c’est aussi une belle diversité de localités, avec notamment Flumet, un village médiéval. Mais même quand on se déplace, la zénitude nous suit. « On compte 2.800 habitants à l’année et 27.000 lits touristiques. Mais même en pleine saison, c’est une région calme. On vient chez nous pour profiter de l’air de la montagne, pas pour faire la fête. »
Au moment de reprendre des forces aussi, des choix uniques et diversifiés s’offriront à vous. Pour vous restaurer, rendez visite à Gilles Canova à Flumet, dans une chambre d’hôtes mettant en avant les produits du terroir, ou poussez la porte de la Ferme de Victorine à Notre-Dame-de-Bellecombe. Demandez une table à côté des vaches et dégustez des plats primés par le Guide Michelin. Et pour la nuit, direction Saint-Nicolas-la-Chapelle dans une des cabanes tout confort créées par Nicolas Boisrame depuis 2015 et nichées jusqu’à plus de dix mètres.
La Belgique y est bien représentée
Le Val d’Arly vous tente ? Sachez que vous n’êtes pas les seuls. Cette région est même historiquement liée à la Belgique. Dans le petit village de Saint-Nicolas-la-Chapelle, on y trouve un établissement de près de 500 lits nommé Les Balcons du Mont-Blanc. Cet endroit, les Carolos le connaissent beaucoup mieux sous le nom de Marcinelle-en-Montagne. « La ville de Charleroi est toujours propriétaire des lieux même si la gestion au quotidien est déléguée à ULVF, qui prône des vacances accessibles à tous, grâce à des prix très attractifs. Depuis 1956, des jeunes de la région de Charleroi viennent ici en classes de neige, et ça continue », glisse Philippe Boursois, arrivé en 2004 comme animateur et désormais directeur du village de vacances.
À moins de dix kilomètres de là, à Crest-Voland, on trouve Pierre Deltour, originaire de Waterloo, qui entame son 5e hiver en tant que gérant du Mont Bisanne, un hôtel basé au pied des pistes. « En Belgique, je travaillais dans la fabrication et la location de chapiteaux mais j’ai eu envie de changer de vie. Un peu par hasard, j’ai découvert cet hôtel qui attendait d’être repris et je me suis lancé. Je vis ici à l’année, avec 50 % de ma clientèle qui est belge. Je travaille et profite des pistes, c’est parfait. »