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Rencontre avec Chloé Renier, la créatrice jalhaytoise des foulards Shanna

Chloé Renier, la créatrice jalhaytoise de la marque de foulards Shanna, vend désormais ses créations dans plus de 500 points de vente, dans plusieurs pays. On parle mode, inspiration et projets avec elle…

Chloé, comment avez-vous démarré dans la mode ?

Au départ, j’avais une boulangerie/salon de thé à Spa. J’ai commencé à faire des bijoux pour moi puis on m’a demandé des conseils et des cours et j’en suis arrivée à faire des manuels pour créer des bijoux en perles Swarovski. J’en ai vendu plus de 100.000 exemplaires. Ensuite, on m’a demandé d’être créatrice pour un magazine féminin, en partenariat avec une mercerie. Je devais faire des bijoux à partir du matériel fourni. Des amies qui avaient des boutiques m’ont demandé de fabriquer quelques bijoux pour elles et peu à peu, tout le monde en a voulu. J’ai pris un délégué et créé Shanna Bijoux. Entre 2005 et 2012, je n’ai fait que des bijoux sur la Belgique et la France.

Comment en êtes-vous arrivée à créer les fameux foulards Shanna ?

J’ai commencé à faire mes foulards à partir de 4 carrés de tissus reliés par des rubans. J’avais démarré en en réalisant pour moi puis j’ai eu de la demande. Le tout premier que j’ai fait en 2012, il est toujours sur notre page Facebook. Ça montre bien que je le faisais déjà comme maintenant.

Aujourd’hui, vous fabriquez en Belgique et en Europe et vous vendez dans plusieurs pays, comment ça se passe ?

On a des points de vente en Belgique, en France et en Suisse. Depuis l’an passé, on est aussi sur l’Allemagne avec une quarantaine de points de vente.

Comment travaillez-vous ?

Avec une collection par mois, ce qui correspond à 10-15 modèles différents chaque mois, avec toujours un mélange de tissus, de rubans et de dentelle, en fonction des matières premières que je trouve à Paris et des tendances de la saison. Cette année, on voit beaucoup de rouille, de noir, de marron, d’écru, de beige et de taupe. Il y a aussi le vert Gucci, le kaki et l’orange mais on vend toujours bien le rose, le noir et le rouge.

Vous avez développé d’autres articles ?

On fait toujours le bracelet Maya avec des perles de Bohème, des foulards ainsi que des écharpes (avec des morceaux de tissus plus laineux et plus épais que pour les foulards) et quelques t-shirts.

Vous êtes une grosse entreprise ?

On est 4 personnes, à Goé, en région verviétoise. On est toujours bien présent sur la Belgique (environ 120 points de vente), la France (350 magasins), l’Allemagne (environ 40) et la Suisse (entre 20 et 30). On continue notre développement sur l’Allemagne, la Suisse et les Pays-Bas.

Vous avez subi beaucoup de concurrence ?

Oui mais elles se sont éliminées les unes après les autres. Comme nous voulons que nos foulards restent des produits un peu exclusifs, on ne met qu’un ou deux points de vente par ville. Les concurrentes sont allées dans les magasins qui ne pouvaient pas avoir nos produits mais ont fini par s’éliminer les unes les autres.

Comment décririez-vous votre univers ?

Ce sont des accessoires créatifs, différents selon les saisons et les tendances. Des accessoires qui donnent une touche de couleur aux tenues basiques.

La marque est un clin d’œil à votre fille, Shanna, qui est aussi votre mannequin…

Oui, elle a 23 ans. Elle étudie la dentisterie.

Comment traversez-vous la crise actuelle ?

On a bien développé la vente en ligne. Lors du premier confinement, on a malheureusement raté la fête des mères mais, heureusement, on avait pu annuler nos commandes et on n’a pas eu trop de stock. Actuellement, on a du matériel et on prépare le printemps. On verra…

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