C’est ce que révèle une enquête, menée par Dedicated pour Tom&Co. Selon ce sondage, la présence d’un animal a aidé les Belges à supporter leur solitude et à combler le vide pendant le confinement.
La crise sanitaire et les confinements à répétition ont renforcé l’engouement et ravivé la passion des Belges pour les animaux de compagnie. En effet, selon une enquête réalisée par l’institut de recherches Dedicated, menée pour Tom&Co auprès d’un millier de Belges, 23% des personnes interrogées ont accueilli un animal au cours des douze derniers mois, dont 4% qui n’en avaient pas encore chez eux.
Les Belges, meilleurs amis des animaux
On considère de plus en plus nos animaux de compagnie comme des membres à part entière de notre famille. Selon l’enquête, près d’un Belge sur deux a un ou plusieurs animaux de compagnie.
Sans surprise, les petits compagnons les plus représentés sont les chiens (54%) et les chats (53%). On retrouve ensuite les poissons (10%), les animaux de basse-cour (8%), les lapins (7%), les oiseaux de volières (5%) et les rongeurs (2%).
Les maîtres d’animaux domestiques sont 58% à vivre en Flandre, 32% en Wallonie et 10% à Bruxelles. Ils sont 70% à vivre à la campagne, dans un village ou en périphérie urbaine, alors qu’ils ne sont que 30% à habiter en ville. De plus, 65% des personnes ayant des animaux disposent d’un jardin. Ils sont seulement 5% à ne pas avoir d’espace extérieur privé.
Crise sanitaire : un boom des adoptions ?
La crise sanitaire aurait-elle joué un rôle important dans l’adoption d’un animal de compagnie ? Près d’un Belge sur deux pense que oui.
L’étude révèle, en effet, que 19% des Belges qui avaient déjà au moins un animal de compagnie, en ont adopté un supplémentaire au cours des douze derniers mois. Les Belges qui n’avaient pas encore de petit compagnon à poils ou à plumes, sont 4% à avoir franchi le pas.
Parmi les personnes ayant accueilli un nouvel habitant dans leur foyer, presque tous (98%) sont sensibles à la cause animale. Près de six personnes sur dix disent même être engagées pour cette cause.
Ils sont 71% à estimer contribuer au bien-être de leur animal de compagnie. Ce sentiment est encore plus marqué chez les femmes et chez les personnes de plus de 55 ans.
« On constate en effet que nos clients ont une attitude responsable et posent beaucoup de questions à nos experts en magasin pour assurer le bien-être de leurs animaux de compagnie », révèle Maud Leschevin, Chief Customer Officer de Tom&Co.
Pour ce qui est des contraintes à avoir un animal de compagnie, celle qui a été le plus évoquée est le fait de ne pas pouvoir emmener son compagnon partout (38%). Ensuite, on retrouve le fait de ne pas pouvoir le laisser seul (28%) et ne pas pouvoir partir en vacances (27%).
Adoptions : des jeunes et des rongeurs
Ce sont les personnes plus jeunes, entre 18 et 34 ans, qui ont principalement accueilli un animal de compagnie au cours de la dernière année. En effet, elles sont 78% à avoir adopté un compagnon de vie, contre 66% pour les 35-54 ans et 59% pour les plus de 55 ans. Pour 44% d’entre eux, il s’agissait de leur premier animal de compagnie.
Contrairement aux tendances générales, les espèces les plus prisées pendant le confinement étaient les lapins et les rongeurs (83%), devant les chats (64%) et les chiens (63%) et ce, quel que soit l’âge des maîtres.
Concernant la façon d’adopter leur animal, 20% des Belges interrogés ont dit s’être rendus chez un particulier (contre 15% en 2017). Ils sont 15% à s’être tourné vers un refuge. Malheureusement, ce pourcentage n’a pas évolué depuis quatre ans. Par contre, ils sont 12% (contre 8% en 2017) à affirmer qu’ils ont « trouvé » leur nouveau compagnon, principalement lorsqu’il s’agit de chat.
Les animaux font le bonheur
Lorsque l’on demande aux personnes interrogées les principales raisons qu’ils avaient d’adopter un animal de compagnie au cours des douze derniers mois, 55% répondent que c’est parce que cela les rend heureux et 48% pour la joie qu’ils apportent dans leur foyer.
Un Belge sur deux répond qu’il adopte un animal pour combler sa solitude pendant le confinement. Pour près d’une personne sur trois, c’est pour occuper les enfants ou encore parce que la présence d’un animal les aide à déstresser pendant cette période assez compliquée.
« La crise sanitaire n’a pas amené avec elle son lot unique d’inconvénients », conclut Sacha Dumoulin, directeur général de Dedicated. « Au contraire, pour les Belges, celle-ci a constitué l’élément déclencheur qui les a poussés à adopter ou acheter un animal de compagnie et à agrandir la famille. »