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En rouge et noir : visite à domicile chez Elvis Pompilio (photos)

À Paris, New-York ou Milan, Elvis Pompilio a coiffé les plus grandes stars. Le modiste belge nous ouvre les portes de son étonnant et coloré intérieur. En toute modestie.

Elvis Pompilio, un vrai modeste autant truffé de talent que d’humilité. La preuve? Cette rencontre à domicile dont il nous a ouvert les portes. Un appartement duplex au 12e étage qu’il partage avec Jean-Paul Masse de Rouch. Autre artiste, collagiste et écrivain, qui n’est autre que son associé professionnel et son compagnon de vie.

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Du salon flamboyant flanqué de meubles et d’objets singuliers, à la salle de bain boisée façon chalet de montagne en passant par une salle à manger végétale et des chambres à coucher teintées de sérénité, tout est ici le reflet d’une grande personnalité. Une personnalité double presque en miroir des imaginaires conjugués des propriétaires des lieux.

La carte de l’extravagance

«L’immeuble date de 1958 et nous avons pu acheter cet appartement aux premiers propriétaires», racontent Elvis et Jean-Paul. «Il n’avait donc pas été transformé et possédait encore les particularités de l’époque: les moulures au plafond, le marbre au sol, les châssis de fenêtre en aluminium doré ou encore l’escalier avec ce gigantesque miroir. J’adore les grands escaliers», précise Elvis. «Cela donne un cachet fou à une habitation. L’appartement a d’abord été mon atelier puis est devenu notre espace de vie en 2010. J’y avais peint les murs du salon dans un rouge soutenu. Il apporte la bonne humeur, donne bonne mine et est aussi classique qu’extravagant. Sur cet autre mur, le papier peint représente un kaléidoscope de scènes érotiques mais c’est tellement abstrait que personne ne les voit!»

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Dans le hall d’entrée, un noir profond souligne une œuvre encadrée de néon qu’a créé Jean-Paul et met en valeur un singulier transat de bois signé Hermès.

De la Chine à la chine

«J’aime beaucoup la déco, les objets et meubles des années 40 à 60», poursuit Elvis. «J’aime aussi aller chiner au vieux marché ou chez les antiquaires ou encore faire des achats à l’étranger, comme les chaises de la salle à manger que nous avons découvertes à New-York. Elles avaient été créées par une artiste italienne, et la galerie de New-York qui les exposait en avait l’exclusivité. Il a donc fallu les faire venir non pas d’Italie mais des États-Unis, un comble! Avec Jean-Paul, nous nous faisons des cadeaux surprise, telle cette coiffe de mariée qu’il m’a ramenée de Chine». «Et nous ne nous trompons jamais», ajoute Jean-Paul!

J’ai peint les murs du salon dans un rouge soutenu. Il apporte la bonne humeur et est aussi classique qu’extravagant

Viennent ensuite d’attrayantes explications des multiples œuvres de designers et autres objets anciens, quasi toujours des années 40/60, qui jalonnent leur appartement. Un meuble-bar des années 50, les bien connues Pillola Lamps de Cesare Casati et Emanuele Ponzi, un tableau flamboyant de Hans Hofmann dont le seul autre exemplaire est exposé au Modern Art Museum d’Amsterdam, une table de salon modulable, un paravent en skaï années 40, des objets décoratifs à même le sol, un porte-manteau avec des chapeaux d’Elvis ou encore plusieurs œuvres de Jean-Paul ici et là.

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Et à celui-ci le dernier mot: «Chacun de nous adore cuisiner et recevoir. Notre salle à manger avec ses jolies tables est toujours fort appréciée. Et si dresser une belle table est un plaisir, y convier des personnes qui ont beaucoup à se dire et à partager, est aussi synonyme d’un art de vivre».

Crédit photos : Morgane Ball Photography

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