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Jardin : les bons conseils du Potager de Lanaye pour réussir vos plantations

À Lanaye, en région liégeoise, il est un potager qui attise toutes les curiosités… et gourmandises: celui de Jérôme. Un an après vous avoir fait découvrir Le potager de Lanaye, Max est retourné prendre quelques conseils auprès de cet autodidacte du jardinage qui a agrandi ses cultures de…800m².

« J’ai fait les quatre premiers bacs de légumes comme ça pour moi», se souvient Jérôme. Il n’est ni agriculteur, ni jardinier. Il s’est juste simplement pris de passion pour le potager. Et les légumes qu’il y récolte le lui rendent bien: en 2021, il en avait produit quelque 700 kilos, répartis alors seulement sur 25 mètres de bacs. Aujourd’hui, le nombre de bacs cultivés a grimpé à 50, le tout sur un agrandissement de terres de 800m². «Il y a aussi un tunnel et deux serres en verre que j’ai récupérées. Cela permet d’allonger les récoltes. Je peux ainsi produire mes tomates jusqu’au mois de novembre. Le tunnel, plus chaud que des serres en verre (environ 10 degrés de différence), est très spacieux, j’y mets tous mes semis et légumes qui ont besoin de chaleur, comme les poivrons, les aubergines et donc les tomates, sur 80 pieds. J’ai tenté les melons aussi, mais ils n’évoluent pas».

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La gourmandise potagère de Jérôme est loin de s’arrêter là. Il voit toujours plus grand. Il a la possibilité d’étendre encore son potager mais son prochain projet consiste à construire une serre enterrée, appelée Walipini. «Ce système permet de profiter de la géothermie du sol», nous dit-il. Puis, au-delà de ses serres et bacs potager qui doivent encore accueillir en ce mois de mai quelques plantations dont 120 plants de courges et courgettes, le verger et ses 52 arbres permet de récolter de sacrées quantités de fruits. Le tout, juste pour le plaisir de faire et de mettre les mains dans la terre, environ trois heures par jour.

«Je ne vends pas mes fruits et légumes. Mon but est que les gens viennent euxmêmes ramasser ce qui les intéresse et ils repartent avec. La prochaine étape est de monter mon asbl afin d’accueillir des enfants pour leur faire découvrir le potager». Et ainsi leur donner goût aux produits locaux. Parfois même exotiques… Car parmi la cinquantaine de variétés de fruits et légumes cultivés par Jérôme, quelques raretés dont le cucamelon qui ressemble à une mini pastèque mais qui s’apparente à des petits concombres, à confire. Ou encore le kiwano, «qui a le goût d’une banane pas mûre». Jérôme teste, cherche ses limites et celles de sa terre. «Les carottes, par exemple, je ne veux pas en produire des orange, mais plutôt des variantes. Mon but est de proposer des fruits et légumes d’excellente qualité, mais aussi rares, afin de les faire découvrir à tout le monde ». Une découverte qui se fait avec les yeux et le ventre…

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Cucamelons et kiwanos. - iStock

Les quatre gestes à reproduire chez soi

Sans avoir l’ambition d’étendre votre potager sur des centaines de mètres carrés, voici quelques conseils de Jérôme pour le réussir.

  • La bonne terre: «Au fond des bacs potager, je mets mon compost, soit des déchets de cuisine. Ensuite, je mets une couche d’herbe, puis une autre de paille ou de foin. Et enfin, de la terre végétale en dernière couche ou, bien, 5 centimètres de terreau».
  • Facile à cultiver: le radis. «Pour les débutants, c’est le plus facile et, en trois semaines, on récolte déjà les fruits de son travail. Il suffit de mettre une graine dans un petit pot».
  • Ne pas raconter des salades. «Pourquoi acheter des salades à repiquer alors que des sachets de semence existent, beaucoup moins chers? On dispose les semences dans un petit pot de terre sur un appui de fenêtre et, une fois que les feuilles commencent à sortir, on met la salade dehors».
  • Système D. Qui dit salades dit, la plupart du temps, limaces. Pour les empêcher de tout dévorer, Jérôme dispose quelques feuilles tout autour. Les limaces devraient s’y arrêter. Et quant à stopper la gourmandise des oiseaux: «On dispose quatre bouts de bois autour du bac et on étend dessus un filet. C’est aussi simple que ça!»

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