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Le luxe sous nos pieds : Codimat Collection, une success-story à travers le monde

La vénérable société belge Codimat Collection a décoré les plus prestigieux intérieurs du monde. De Catherine Deneuve à la Maison Blanche, retour sur une success-story dans les hautes sphères de la décoration.

Derrière le nom Codimat Collection se cache le Comptoir de Distribution des Manufactures de Tapis. Une adresse qui s’échange sous le manteau depuis 1953. Cela fait près de septante ans que cette marque devenue belge diffuse ses tapis dans les maisons les plus prestigieuses à travers le monde, de la Maison Blanche à la demeure de feu Serge Gainsbourg. On découvre cette incroyable saga à la faveur d’un ouvrage exclusif entièrement consacré à l’histoire de Codimat Collection et qui s’intitule «Carpet Society, une histoire du sol décoratif».

Depuis ses débuts, l’histoire de Codimat Collection est étroitement liée à celle de lieux de pouvoir et d’art, de châteaux fabuleux autant que d’appartements privés. Codimat Collection n’a rien d’un simple marchand de tapis. On y fait de la Haute Couture, du pur sur-mesure en répondant à toutes les attentes des clients. Bref, les édiles de Codimat Collection n’hésitent pas à se qualifier eux-mêmes, de «stars de la moquette »!

De Kennedy à Gainsbourg

La richesse de Codimat Collection ne s’arrête pas seulement à son savoir-faire incroyable. Elle lui permet aussi de s’adapter à toutes les demandes mais également, à tous les sols. Certains évoquent même des romans, tant ces tapis en disent long sur leurs propriétaires et sur l’époque qui les a vus naître. En près de 70 années d’existence, la marque belge a accumulé une fabuleuse collection de motifs déclinables à l’infini ou presque. Elle peut aussi compter sur ses archives clients qui n’en sont pas moins époustouflantes. Et pourtant, discrétion oblige, les noms se lâchent au compte-goutte: célébrités du monde du spectacle, des affaires, de la politique, présidents, émirs,... On évoque Catherine Deneuve, Vanessa Paradis, Isabelle Adjani et même Jackie Kennedy.

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Crédit : Codimat - Guillaume de Laubier

Le livre « Carpet Society, une histoire du sol décoratif » regorge d’anecdotes forcément hautes en couleurs. On y marche sur le tapis de velours violine du théâtre de Fontainebleau refait à l’identique, ou sur celui de l’Académie française, qui regorge de feuilles d’olivier assorties aux tenues des Immortels, après un détour sur la légendaire moquette noire piquée de fleurs de pavot moutarde choisie par Gainsbourg pour décorer sa maison de la Rue de Verneuil, devenue aujourd’hui un musée.

Le livre nous parle également d’une époque où les ors de la république se nourrissaient de tapis sur-mesure vendus à des prix astronomiques. On songe à ce Premier ministre français qui avait jeté son dévolu sur un motif agrémenté de sapins. Lequel a fini par échouer dans son chalet de montagne. Ou encore, à Ségolène Royal qui, en digne « ambassadrice des pôles », avait choisi pour son ministère une nuance bleu glacier du plus bel effet. On pense aussi à ses grandes familles issues de la nouvelle haute bourgeoisie et qui ont voulu des moquettes estampillées de leurs blasons: de la famille Agnelli aux patrons de télé qui amassaient les briques par millions, les Bouygues.

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Crédit : Codimat - Guillaume de Laubier

Mais qu’on se rassure, tous les modèles Codimat ne sont pas hors de prix. Il en existe à partir de 1000 euros. De quoi offrir à votre intérieur un cachet tout à fait exclusif et porteur de caractère. Vous aurez en tout cas très peu de chances de le découvrir ailleurs.

En détail

«Carpet Society, une histoire du sol décoratif »

Frédéric Ruaz

codimatcollection.com

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