Beauté : MakeSenz, des cosmétiques belges bons pour vous mais aussi pour la planète

Derrière MakeSenz, on retrouve Sophie Trenteseaux, qui a créé la marque il y a environ douze ans. «Je travaillais dans la cosmétique plus conventionnelle et industrielle en tant que marketing manager, depuis plus de dix ans», nous explique-t-elle. «Pour plusieurs raisons, j’ai commencé à me poser des questions sur la vraie valeur ajoutée de tels produits pour la peau, la santé et l’environnement. À ce moment-là, la cosmétique bio, c’était tout nouveau».

En parallèle à cela, Sophie, s’était formée en aromathérapie et avait étudié les huiles essentielles et leurs bienfaits. «Au départ, c’était plutôt par rapport à ma santé et à celle de mes enfants. Sur base de ça, je me suis dit que si j’utilisais des produits cosmétiques, j’avais envie que ce soit respectueux de ma santé et que ça ait une réelle plus-value pour ma peau».

Mais ce constat concerne en réalité tout le monde, car on utilise tous du gel douche, du shampoing, du déodorant ou encore de la crème pour le visage. «Dans cette idée, je trouvais que les huiles essentielles étaient vraiment des actifs intéressants pour la peau. Je me suis donc formée en cosmétologie, sur la formulation des produits afin de comprendre comment on les faisait».

C’est là que Sophie lance la marque, en 2011, avec l’intention de proposer une alternative aux cosmétiques conventionnels, en mobilisant les gens au fait que ce n’était pas compliqué et qu’on pouvait le faire soi-même. «On a alors développé le concept d’atelier et on a surtout insisté sur ce que l’on met dans ses cosmétiques. Pour nous, c’était évidemment important d’utiliser des matières naturelles, qui venaient principalement du règne végétal et qui étaient certifiées bio».

Des ateliers à la boutique

Rapidement, Sophie se rend compte que les gens apprécient les produits qu’ils fabriquent avec elle, mais qu’ils ne prennent pas le temps pour les refaire chez eux. «Au fur et à mesure des ateliers, on a commencé à concevoir une gamme de produits». Leur message principal? «On peut faire mieux avec moins! On n’a pas besoin de beaucoup de produits pour bien prendre soin de sa peau, de sa santé et de son bien-être. On a besoin du bon produit, de la bonne dose et au bon moment».

Aujourd’hui, MakeSenz comporte environ 70 références au total. «Tout est toujours très court en matière de rituel et de gamme. Mais on a différentes variétés, comme pour la crème visage, par exemple. On part d’une base qui est la même pour tout le monde mais on la personnalise avec un mélange d’huiles essentielles différent en fonction de vos besoins». Si vous avez la peau sensible ou que vous êtes enceinte, ne vous inquiétez pas: il est également possible d’avoir des produits sans huiles essentielles. «Pour les peaux sensibles, on a aussi des mélanges d’huiles essentielles adaptés».

Malgré le lancement de sa propre gamme, Sophie propose toujours des ateliers. «Ils se passent à Ixelles, dans notre boutique historique, ou dans notre deuxième atelier de Waterloo. On parle de thématiques assez simples, comme créer sa crème visage ou son sérum personnalisé, créer son déodorant, etc. On va faire un ou deux produits maximum par atelier et surtout, on va bien expliquer ce qu’on met dedans et pourquoi». Toutes les matières premières pour créer vos cosmétiques chez vous sont également disponibles en boutique.

Zéro déchet

MakeSenz, c’est aussi une démarche respectueuse de l’environnement. «On va aussi loin que possible avec les moyens qu’on a». Pour cela, Sophie commence à proposer du vrac en 2018, mais aussi un système de réutilisation des pots. «Par exemple, pour le shampoing liquide, on peut revenir en boutique avec le flacon vide et le remplir directement en vrac». C’est également le cas pour le gel douche, les hydrolats, mais aussi tous les sérums et autres produits huileux.

«Pour tout ce qui est dans des petits pots en verre, comme la crème de jour, la crème démaquillante ou encore le déodorant, on demande aux clients de les ramener. Comme ça, on les nettoie et on les réutilise. On a une forme de circularité dans l’utilisation des flacons. C’est l’élément le plus impactant, c’est là-dessus qu’on essaye de travailler un maximum pour éviter d’avoir trop de déchets».

Pop-up stores

Le dernier projet en date? Les pop-up stores! «On est assez bien connu sur Bruxelles et dans les environs, mais on aimerait développer notre visibilité dans d’autres parties du pays et éventuellement à l’étranger».

Après un magasin éphémère à Louvain-la-Neuve, un pop-up store est à présent installé à Namur jusqu’à la fin du mois de juin. «On devrait ensuite en faire un à Lille, d’ici la fin de l’année. L’idée est de mieux se faire connaître et faire découvrir le concept de la marque ailleurs». Pour l’instant, des ateliers sont donc également organisés à Namur.

Infos et revendeurs sur : https://fr.makesenz.be/