Bijoux : la success-story de Bigli, marque belge portée par une princesse

Bigli, c’est avant tout une histoire de famille. Laurence Aerens rencontre son futur mari Thierry Spitaels il y a environ 27 ans. «Lui était déjà dans le monde du bijou, alors que moi pas du tout», raconte-t-elle. «Sa sœur était mariée à un diamantaire en Italie. Thierry était rentré dans le business du bijou après son service militaire et il importait des marques italiennes dans le Benelux».

Rapidement, Laurence se dit que ce serait mieux qu’ils créent leur propre marque, plutôt que de vendre celles des autres. «Cette décision s’est prise très rapidement et spontanément. On trouvait qu’il y avait un trou dans le marché: il y avait soit les marques scandinaves, soit les italiennes. On a alors essayé, de manière intuitive et pas réellement voulue, de trouver le juste milieu entre la frivolité italienne et la rigueur architecturale qui venait des pays nordiques».

En 1997, la marque Bigli naissait. «Ça a tout de suite pris grâce aux clients qu’on avait déjà. Ça a commencé avec une toute petite structure, que l’on a encore même si on a grandi. C’est toujours mon mari et moi qui contrôlons tout le processus».

50 couleurs

C’est en 2009 que la success-story de Bigli explose réellement, avec le modèle «Mini-Sweety». Les raisons de ce succès? D’abord, le fait que ces bagues, inspirées d’un modèle plus grand, puissent se porter seules, mais également par deux ou trois. «On avait déjà commencé à utiliser les doublettes et les triplettes avant ça, dès le début de la marque». Mais ce n’est pas tout. Ce qui fait vraiment la spécificité de la gamme, c’est le très grand choix de couleurs de pierre. «On utilise 100% de pierres naturelles mais avec des couches que l’on superpose. De cette manière, on peut avoir 50 couleurs de pierres différentes», explique Laurence. «Cela donne des nuances très agréables à combiner. Les gens ont aimé jouer avec les couleurs et voir toutes les possibilités qu’il y avait».

Bigli ne fonctionne pas avec de nouvelles collections chaque saison. Ainsi, les lignes traversent les années. «Ce que l’on fait, c’est ajouter des modèles dans nos lignes phares. Par exemple, dans la collection ‘Mini Sweety’, on ajoute des pièces plus grandes et plus lourdes, comme des bracelets larges. On sent que notre clientèle nous demande ça». Laurence ne fait donc pas attention aux tendances pour créer ces bijoux. «J’évite même d’aller voir ce que les autres font. Dans les bijoux onéreux, on a la chance de pouvoir se permettre de ne pas trop regarder les tendances. Par contre, on ressent quand même les envies et on s’y adapte».

La marque belge souhaite proposer des bijoux qui se portent à chaque instant, et pas seulement en soirée, pour toutes les générations. «Je pense que c’est dommage d’aimer les bijoux, d’en acheter un qu’on aime et de le porter uniquement pour des occasions spéciales». Pour Laurence, des bijoux comme les siens sont offerts pour marquer un moment important d’une vie. «Il y a une valeur émotionnelle qui est très importante». D’ailleurs, les événements familiaux heureux ont inspiré de nouvelles lignes, comme les collections «Milla» et «Lily» qui ont vu le jour à la naissance des deux petites-filles de Laurence et Thierry.

Des bijoux de princesse

Depuis quelques années, Bigli a commencé à travailler dans les pays scandinaves. «On a fait un lancement pour la presse, qui a eu pas mal de succès. De cette façon, la styliste de la princesse Sofia de Suède a découvert notre collection et l’a beaucoup aimée».

Quand le prince de Suède a voulu offrir des bijoux à sa femme, la princesse Sofia, pour la naissance de leur troisième enfant, la styliste lui a conseillé les «Mini Sweety» de Bigli. «Pour nous, ça a été une très jolie publicité. La princesse Sofia porte ses bijoux Bigli très souvent et c’est une grande chance pour nous. On l’a d’ailleurs encore vue avec des boucles d’oreilles de la gamme ‘Infinity’. C’est un peu mon rêve d’avoir ça avec notre reine en Belgique».

Laurence aimerait donner un autre ton à la ligne «Infinity». «Quand on voit des personnalités porter nos bijoux, ça nous inspire aussi de les mettre en valeur d’une autre façon. On aimerait que cette ligne soit plus utilisée pour tout ce qui est bague de mariage et de fiançailles. Je trouve qu’il est temps pour les gens d’oser aller vers autre chose que les classiques». 

Plus d’infos: https://bigli.net/