Faut-il mettre de la crème solaire toute l’année ? Une experte répond

C’est la rentrée et vous avez sans doute rangé vos maillots de bain et votre crème solaire jusqu’à l’année prochaine. Cependant, vous devriez attendre un peu avant de la placer au fond d’un placard… Ce n’est pas parce l’été touche à sa fin que vous n’en avez plus besoin.

La crème solaire n’est pas uniquement réservée aux voyages. «Je pense que les gens se rendent de plus en plus compte de l’importance d’appliquer de la crème solaire tous les jours», explique Stéphanie Brassinne, fondatrice de la marque belge de protections solaires Odyskin. «Les rayons du soleil sont de plus en plus agressifs pour la peau et on est de plus en plus exposés au soleil. Or, il est essentiel de se protéger, pour éviter le vieillissement cutané et les cancers de la peau».

Pour l’experte, «on ne peut pas toujours se protéger du soleil à 100%, comme quand on marche dans la rue, par exemple. Il est donc important de mettre de la crème solaire». Le problème, c’est qu’on ne sait pas toujours quand on a besoin de se protéger. «Le soleil peut passer à travers les nuages. Donc, même quand on a l’impression qu’il n’y a pas de soleil, on peut attraper un coup de soleil!».

Bien choisir sa crème

Pour l’experte, il faut commencer par bien choisir sa crème solaire. «L’indice de protection dépend de la peau et de sa sensibilité. Je pense qu’il faut apprendre à se connaître et l’indice peut évoluer au fil des vacances. Mais je pense que les SPF 6, les SPF 10 et les huiles, il faut arrêter». L’experte insiste également sur l’importance de remettre de la crème solaire toutes les deux heures, peu importe l’indice de protection. Mais alors, faut-il mettre de la crème solaire tous les jours de l’année? «En Belgique, au mois de janvier, ce n’est pas obligatoire. Mais je conseillerais de mettre une protection solaire au moins six mois par an». Par contre, vous n’êtes pas obligé de mettre un indice de protection aussi élevé qu’en vacances. «On peut mettre un SPF 30. D’ailleurs, de plus en plus de gens qui utilisent de la crème solaire comme crème de jour».

Au naturel

C’est en 2019 que l’aventure Odyskin a commencé. «C’était à la naissance de mon premier enfant. Je cherchais une crème solaire naturelle mais je ne trouvais pas quelque chose qui me plaisait. Donc, je me suis dit ‘pourquoi ne pas essayer d’en développer une?’, avec un cahier des charges très précis».

En 2021, Stéphanie avait trouvé une formule pour son produit et se décide donc à le lancer en 2022. «On a des compositions qui sont entre 99 et 100% d’origine naturelle et on est certifié. De plus, on a des packagings qu’on a voulu les plus écoresponsables possible, recyclés et recyclables. On a très peu de plastique et nos tubes sont en aluminium».

Pour l’instant, Odyskin propose un SPF 30, un SPF 50 et un après-soleil. Il y a aussi deux accessoires: une clé en aluminium pour faciliter l’utilisation des tubes et éviter le gaspillage, ainsi qu’un gant exfoliant en loofah. «Les produits sont résistants à l’eau, mais la règle des deux heures s’applique toujours. Ils sont aussi adaptés aux enfants et respectueux des coraux car on n’utilise que des filtres minéraux». En effet, il ne faut pas confondre les filtres UV chimiques (aussi appelés «organiques») et minéraux. Les premiers, qui se retrouvent dans la plupart des crèmes solaires sur le marché, sont mauvais pour la santé car ce sont des perturbateurs endocriniens et qu’ils sont cancérigènes. «Les filtres minéraux sont, eux, plus respectueux des coraux et de la peau. La différence, c’est qu’un filtre chimique pénètre la peau, alors qu’un filtre minéral vient seulement se poser dessus et agit comme une barrière en reflétant les rayons du soleil».

Ce qui fait la particularité de la crème Odyskin, c’est sa texture, qui a été beaucoup travaillée. «Pour une crème solaire naturelle, on a une chouette texture qui ne laisse pas la peau trop blanche et qui s’étale bien». Pour conclure, Stéphanie précise que tous les produits sont sourcés au plus proche possible. «On essaie au maximum de travailler avec des acteurs locaux».

Plus d’infos: https://www.odyskin.com/