Accueil Max Mode & beauté

Le Docteur Paul Nassif sort sa marque de cosmétique : « Les gens ne se voient pas tels qu’ils sont »

Pas besoin de passer sur le billard pour bénéficier des soins du célèbre Docteur Paul Nassif, star de télé-réalité, qui désormais propose sa propre marque de cosmétiques.

Il est l’une des deux stars de «Chirurgie à Tout Prix» («Botched»), aux côtés de Terry Dubrow, mais avant d’être un homme de télé, Paul Nassif est surtout un chirurgien plasticien de haut vol, spécialiste de la reconstruction faciale comme des rhinoplasties mais aussi, chouchou des stars hollywoodiennes. Depuis toujours, il encourage ses clients à prendre soin de leur peau en l’exfoliant et en l’hydratant d’importance, au minimum quatre semaines avant une intervention. Une approche dont il s’est dit qu’il pouvait en faire bénéficier d’autres et qu’il propose à la faveur de sa propre marque de soins, NassifMD Dermaceuticals. Son credo? Soigner la peau autant par l’intérieur que par l’extérieur.

Proposer des soins antirides, quand on est chirurgien esthétique, ce n’est pas aller à l’encontre de ses intérêts ?

Non pas du tout. Même si une femme envisage de faire de la chirurgie esthétique, plus sa peau sera hydratée et souple, plus le résultat sera fabuleux. Pas ailleurs, il y a des signes du temps, comme le relâchement du contour du visage ou des paupières, qu’aucune crème au monde ne pourra jamais corriger.

Les Européens préfèrent des améliorations naturelles, plutôt que des transformations extrêmes comme les Américains

Vous êtes un chirurgien esthétique d’un genre très particulier ? Dans «Botched», on peut voir que vous réparez les âmes autant que les visages. C’est pour ça que vous avez emprunté cette voie ?

C’est précisément pour ça que je me suis spécialisé dans la chirurgie reconstructrice. À la fin de mes études, j’ai été confronté au cas d’un jeune garçon qui avait été sauvagement attaqué par des chiens. Son cou, son visage et ses oreilles étaient très abimés. Pour lui redonner un aspect normal, il a fallu pas moins de six opérations, des greffes de peau et une reconstruction complète. Quand enfin toutes ces épreuves ont été derrière lui, j’ai eu le sentiment de l’avoir ramené à la vie, de l’avoir ramené à lui. Je n’oublierai jamais la joie sur son visage quand il a découvert le résultat final. C’est là que j’ai décidé de me spécialiser dans la reconstruction faciale.

Edition numérique des abonnés

Selon vous, est-ce que nous sommes tous susceptibles d’être tentés par la chirurgie esthétique, un jour ou l’autre ?

Il s‘agit d’un choix très personnel. Personne ne peut ou ne doit vous influencer en ce sens. Ce que je remarque c’est que les médias sociaux, la vogue des selfies, conduisent à une forme inédite de dysmorphie. Les gens ne se voient pas tels qu’ils sont. S’ils n’ont pas besoin d’une chirurgie, c’est mon rôle de leur dire, même si je dois les perdre comme patients.

En Europe, on ne porte pas le même regard sur la chirurgie esthétique que de l’autre côté de l’Atlantique. Quels sont les différences entre ces deux conceptions ?

Je pense que les Européens préfèrent des améliorations aussi naturelles que possible, plutôt que des transformations extrêmes comme les Américains. On parle plus de légères corrections et de mise en lumière que de réelles transformations. Le plus souvent, ils veulent retrouver celui ou celle qu’ils ont été et non devenir quelqu’un d‘autre.

Notre sélection vidéo

Commentaires

Postez le premier commentaire

Aussi en Mode et Beauté

Derniers articles
SoSoir Max vous recommande