Les conseils d'un médecin pour faire disparaître la cellulite

Près de 85 % des femmes ont de la cellulite. Il s’agit d’une inflammation du tissu sous-cutané qui donne à la peau une apparence ondulée. Elle est due à plusieurs causes qui peuvent être cumulées (hérédité, apport calorique trop important, rétention d’eau..) et se traduit par un effet disgracieux, généralement localisé sur les jambes.

Du coup, la demande de traitements efficaces est aujourd’hui très importante et, chaque année, l’envie nous revient : afficher une silhouette zéro défaut et, si possible, sans cellulite. Quels sont les soins qui marchent vraiment ? La liposuccion ? La cryolipolyse ?

Nous avons demandé l’avis du docteur Jérôme Garbay, médecin esthétique non chirurgical, à Liège. « La liposuccion, c’est davantage pour les amas graisseux qui sont plus en profondeur. La cryolipolyse (NDLR : une technique d’amincissement par le froid) peut être utile sur certaines zones comme l’arrière des cuisses et aide à retendre la peau », explique le docteur Garbay.

Il y a également la bonne vieille méthode du LPG avec l’appareil Cellu M6. « C’est une technique qui marche bien mais qui demande de l’entretien car, quand on arrête le traitement, la cellulite revient ». D’après le docteur Garbay, la médecine esthétique dispose de 3 grandes armes contre la cellulite. « La première, c’est la radiofréquence qui permet de chauffer les tissus et de détruire la graisse. Il fait compter 4-5 séances, à raison d’environ 150 euros la séance. Ensuite, il y a les ondes de choc également appelées ondes acoustiques qui stimulent l’activité métabolique autour de la zone traitée. Cela réduit la fibrose et assouplit le tissu conjonctif. Il faut compter 6 à 10 séances à raison de 2 séances par semaine (comptez 60 euros la séance). Si c’est bien fait, ça tient 8 mois et donne une plus jolie peau. Puis, il y a la technique, toute nouvelle, qui mêle radiofréquence et ondes de choc », ajoute le docteur Garbay.

Notons qu’il existe aussi une méthode appelée Cellfina™ qui détruit les capitons en une seule séance. Par cette technique, sous anesthésie locale, le médecin introduit une aiguille au niveau des couches superficielles de la peau, à l’aide d’un petit dispositif sécurisé, pour libérer les ponts fibreux, principaux responsables de l’apparence des capitons. Un collant de contention devra être porté une dizaine de jours après l’intervention. Les résultats sont, semble-t-il, au rendez-vous mais c’est onéreux (quelques milliers d’euros).

Enfin, dans un mode plus artisanal, il reste la bonne vieille technique de la ventouse (utilisée avec une huile anti-cellulite) ainsi que les soins vendus en pharmacie et en parfumerie qui joueront davantage sur l’aspect de la peau mais qui demandent une certaine régularité.