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Rencontre avec Julie Taton, une femme entrepreneuse qui se réinvente

On l’a connue Miss Belgique, puis animatrice. Mais aujourd’hui, mère de famille, Julie Taton est aussi et surtout une femme d’affaires. Il y a plus de deux ans, elle inaugurait avec son époux Harold Van der Straeten, un centre de bien-être à Waterloo puis, un restaurant éphémère.

Julie, vous êtes devenue une entrepreneuse en ouvrant ce centre de bien-être Hyvin. Comment l’envie de cette autre carrière est-elle née chez vous ?

C’était une envie commune d’Harold et moi-même. On voulait travailler ensemble et avoir un projet ensemble, en plus d’avoir des enfants. On trouve qu’on est assez complémentaire et assez fort tous les deux. Ca peut être très explosif, et donc un peu particulier pour les gens qui bossent avec nous, mais c’est comme ça, on ne fait pas dans la demi-mesure ! Mais cela nous permet aussi d’avoir une vision qui nous permet d’avancer. On va chacun chercher chez l’autre ce qui est bon. On se tient bien la main et on pallie nos faiblesses respectives.

Harold, vous êtes déjà à la tête de plusieurs entreprises. Vous avez guidé votre épouse ?

Depuis toujours, je suis indépendant. Tout ce que j’ai construit, c’est par moi-même. Ce que j’aime, c’est le développement de projets, les mettre en place. Julie, elle, vient d’une branche un peu différente, mais elle faisait déjà de la gestion de son image. Ici, on voulait trouver un projet qui ait un sens. On s’est demandé ce qui manquait, ce qui serait nouveau. Dans l’esthétique, et dans l’énergétique, on s’est rendu compte que toutes ces disciplines étaient souvent éparpillées. On a donc créé un endroit pluridisciplinaire qui regrouperait toutes ces compétences. On y travaillerait le « être bien », intérieur et extérieur. C’était un pari un peu fou…On a cherché une maison pour garder quelque chose de chaleureux pour, justement, apporter quelque chose de différent.

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Un pari fou et un investissement colossal, on imagine ! Hyvin est implanté à Waterloo, dans une grande maison avec jardin…

Cela nous a pris une bonne année et demie, depuis la construction du projet sur papier. C’est clair que quand on est allé voir les banques, on nous a demandé des références de projets plus ou moins similaires…Mais tel projet n’avait jamais été réalisé auparavant.

Hyvin est né. Mais pendant un an, à cause de la crise, il est resté fermé. L’argent n’est donc pas rentré…

Oui, on a fermé en mars l’année dernière, et Hyvin avait deux ans et demi. Quand on ouvre un projet comme ça, il faut faire ses maladies, le faire connaître etc. Il a fallu sortir les rames ! Et une fois arrivé à stabilité, fin 2019, quelques mois plus tard, la crise arrivait. On s’est pris une énorme claque! En mars, je pensais comme beaucoup qu’en septembre ça repartirait. On a rouvert fin juin mais l’été n’a pas été au top, les gens étaient plutôt anxieux. On a créé le Bivouac, notre restaurant éphémère extérieur, parce qu’il fallait qu’on rebondisse. Il faut sans cesse s’adapter face aux choses qu’on ne maîtrise pas, et être proactif aussi. On voulait à la base créer les tables d’Hyvin, des tables privées avec un chef. Ce que le Covid n’a pas permis. On a donc vu plus grand pour pouvoir concrètement faire entrer de l’argent dans nos sociétés. On a donc décliné Hyvin en Bivouac, dans le jardin, où les clients étaient dans des bulles – des tentes  berbères – pour manger.

Bien dedans et dehors

Chez Hyvin, on trouve quoi ? Julie Taton nous décrit son centre de bien-être : « On a évolué depuis deux ans. On est en stand by, et un peu déçu pour l’instant, car ça a cassé la dynamique. Hyvin, c’est un endroit où, quand vous y entrez, vous allez prendre du temps pour vous. C’est une déconnexion pour revenir à soi. Il y a un axe esthétique, avec des machines à disposition pour relifter, amincir et toujours avec des techniques non invasives, et un axe énergétique. Pour cela, on loue nos espaces à des indépendants qui pratiquent par exemple la médecine chinoise à base d’acupressions, de la massothérapie ou encore un espace dédié au chanvre. »

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