Shopping vintage : la seconde main, un phénomène qui n'est pas nouveau à Liège

À Liège, peut-être plus qu’ailleurs, on aime le seconde main et ce n’est vraiment pas nouveau.

Par Laurence Briquet

Publié le 08/11/2022 à 17:03 Modifié le 08/11/2022 à 17:03

Si depuis quelques années, le seconde main a la cote, le phénomène n’est pas nouveau à Liège. Les enseignes n’y manquent pas, à l’image de la Gérabotte qui ne vend, en plein cœur de la Cité ardente, que des marques de luxe: Yves Saint Laurent, Stella Mc Cartney, Prada, Chloé, Chanel, Dries Van Noten…, le tout à prix bradé, on like! «Le magasin a été créé en 1972. Je l’ai repris il y a 16 ans», explique Sandrine Cadet qui en est la troisième gérante. On y trouve des pièces choisies avec goût, en fonction de la demande et des tendances.

Le seconde main pour les kids, c’est Børneloppen. «Lorsque vous achetez d’occasion, vous faites une énorme différence pour la planète. Chez Børneloppen, nous en sommes très fiers», explique-t-on du côté de la franchise d’origine danoise. En juin 2021, elle a ouvert, à Fléron, sur les hauteurs de Liège, ce concept tout à fait inédit en Belgique, une sorte de supermarché de seconde main sur près de 600m². On y trouve des vêtements mais aussi du matériel dédié à nos bambins. À l’instar d’un grand Vinted physique, on peut y louer des emplacements pour exposer ce qu’on veut revendre mais sans devoir tout gérer.

Devenez vendeur

On y trouve de tout, de 0 à 16 ans: des parcs, des poussettes, des sièges auto, des baignoires, des jouets et, bien sûr, des vêtements. «En tant que vendeur, vous louez un stand à la semaine et vous fixez vous-même le prix de vos articles. Les étiquettes à code-barres sont délivrées dans le magasin. Une fois les articles installés sur votre stand, nous nous occupons du reste. Notre équipe assure le service client en magasin et se charge des ventes. Vous pouvez tout suivre en ligne et nous vous versons vos gains par virement bancaire», explique Cassandre Jouret, la gérante, qui a ouvert le magasin avec son compagnon, Gilles. Le magasin prend évidemment sa commission au passage, et le concept cartonne. «C’est clair que nous avons de plus en plus de monde. C’est difficile de savoir d’où vient cette hausse mais il est probable qu’elle soit liée à la crise».

^Børneloppen

Pourquoi se centrer uniquement sur les enfants? «Ces articles sont souvent peu utilisés car ils grandissent vite. Les enfants passent par toutes les tailles et les parents achètent tellement. C’est incroyable tout ce qu’on fait pour bébé, et les prix atteignent souvent des sommets. Je pense à des poussettes en édition limitée à 2.500 euros pièce. Chez nous, nous avons un public large même si ce sont beaucoup de mamans qui achètent et vendent. On remarque aussi que des gens qui ne sont pas nécessairement convaincus par le seconde main viennent vendre et finissent aussi par acheter», ajoute Cassandre.

Enfin, toujours dans le seconde main liégeois, vous pouvez également tenter Endless-Second Hand qui propose des marques dames abordables comme Cos, Imprévu ou encore IKKS.