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Slimane nous parle de son autre héritage : Cousin.e.s, sa ligne de cosmétiques

Cousin.e.s, c’est le nom d’une ligne de cosmétiques capillaires. Pas n’importe laquelle. Pas créée pour n’importe quoi. Cette marque, c’est une partie de l’histoire de Slimane.

«J’ai créé le projet, la formule, le concept, tout part de moi. Encore une fois, c’est un concept d’héritage. Je crée, mais je n’invente pas grand-chose! (rires) C’est l’histoire d’une recette de famille (avec de l’huile de nigelle notamment) qui me trotte dans la tête à un moment donné et qui marche vraiment bien. Je me suis dit que peut-être il fallait que je me renseigne. J’ai rencontré le groupe Bogart, je leur ai parlé de cette formule-là et on a fait le test. Et il s’est avéré que ça faisait 20 ans qu’ils n’avaient pas eu d’aussi bons résultats avec des produits! Encore une fois, ce projet Cousin.e.s est aussi là pour parler des gens dont on ne parle jamais. J’ai grandi avec des sœurs, des tantes, des cousines qui n’ont jamais été réellement représentées dans la cosmétique, dans la beauté. Pourquoi les produits de luxe sont toujours représentés par tel genre de femme ou de mec? Et pourquoi, nous, nos produits pour gens aux cheveux bouclés ne donnent pas envie d’ouvrir la boîte? Pourquoi on n’aurait pas aussi ce plaisir-là? Je reviens à ma fille mais j’ai envie qu’elle se sente belle, avec ses différences. Tout ça m’a amené à me demander comment aujourd’hui je peux aider. Cousin.e.s, ce n’est pas qu’un projet cosmétique. J’espère qu’à l’avenir, ce sera même un projet de société! Ce n’est pas un projet de chanteur ou d’influenceur. Ce n’est pas un produit qu’on sort pour faire de l’argent dessus. C’est un choix de vie, c’est se dire à un moment donné ‘et si on incluait tout le monde?’ Et dans Cousin.e.s, il y a ‘cousin’ aussi et je veux que ça parle à tout le monde».

Il y aurait-il un vivre ensemble à réinventer, d’autres cultures à embrasser? «C’est en train de changer. J’ai l’image de ma mère qui brosse les cheveux de ma sœur qui a les cheveux bouclés et elle brosse sur cheveux secs et ça casse toutes ses boucles. On ne nous a jamais appris à sublimer qui on était mais on nous a toujours appris à changer qui on était. Quand on apprend aux petites filles dès la primaire qu’il faut se lisser les cheveux pour la rentrée, moi ça me fait de la peine. Dans la construction de quelqu’un, c’est très important de comprendre que ce que tu as naturellement, c’est beau. Et si tu n’aimes pas, peut-être t’apprendre à le sublimer».

Produits en vente exclusivement dans les parfumeries April en Belgique, ou sur www.april-beauty.be 

 

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