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Standards de beauté : comment ont-ils évolués depuis les années 1970 ?

On le sait pourtant, la perfection n'existe pas. Il n'empêche, les standards de beauté ont toujours existé mais ont aussi évolué au fil des décennies...

Depuis toujours, la beauté est une quête d’absolu. Que ce soit dans la décoration, les peintures, la mode… et même nos propres corps. Le gros problème, c’est qu’on en vient toujours à culpabiliser. Or, le «beau» est propre à chacun et vient de celui qui regarde. Tous les corps sont beaux, et il est important d’apprendre à aimer le sien.

Cela dit, même si les choses changent petit à petit, la société nous guide dans cette recherche du «corps parfait», à travers les mannequins, les publicités, les programmes minceurs, etc. Or, la «beauté» n’a pas toujours été associée à la minceur. En effet, si on s’intéresse un peu à l’évolution des normes de beauté, on apprend rapidement que, durant l’ère paléolithique, la femme «parfaite» était représentée en surpoids, avec des hanches et un ventre larges. À l’époque, cela était signe de fertilité et donc de corps idéal. C’était d’ailleurs également le cas dans la Grèce antique, où les femmes idéales étaient rondes et au teint clair. C’est seulement dans les années 1920 que les femmes ont commencé à vouloir être minces et à être obsédées par leur poids.

Alors, si vous trouvez que votre corps n’est pas «idéal», dites-vous que la silhouette «parfaite» n'existe pas ou en tout cas, qu’elle change tout le temps, d’une génération à l’autre.

Jane Birkin, 1974.
Jane Birkin, 1974.
Jane Birkin, 1974.

Belgaimage, AFP Photo
Jane Birkin, 1974. Belgaimage, AFP Photo
Naomi Campbell, 1988.

Photo News 
Naomi Campbell, 1988. Photo News 
Kate Moss, 1996.

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Kate Moss, 1996. Belgaimage
Victoria's Secret, 2009.

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Victoria's Secret, 2009. Belgaimage
Kim Kardashian, 2018.

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Kim Kardashian, 2018. Belgaimage
Ashley Graham, 2022.

Belgaimage, AFP Julien de Rosa
Ashley Graham, 2022. Belgaimage, AFP Julien de Rosa

Les années 70

À cette époque, on sortait d’une période où les courbes étaient à la mode, avec une poitrine et des hanches développées et une taille marquée. Pourtant, dans les années 70, la minceur redevient à la mode. Le corps idéal devait avoir peu de courbe et être quasi androgyne.

Les années 80

Là, les femmes voulaient être bronzées, minces mais un peu athlétiques. La tendance était aussi aux silhouettes plus élancées. C’est à ce moment que les «top models» sont arrivées en force mais également les vidéos de fitness. Les hanches se devaient d’être fines. Par contre, comme souvent, les plus grosses poitrines restaient un symbole de beauté et de féminité.

Les années 90

C’est à ce moment que les silhouettes idéales ont été les plus minces, presque squelettiques. Ce sont les corps que l’on peut encore voir lors des défilés de mode. C’était l’époque des mannequins qui prônaient une extrême minceur. D’ailleurs, des années plus tard, Kate Moss a dit regretter certaines paroles qu’elle avait eues par rapport aux corps. C’est aussi à cette époque que Pamela Anderson entra en scène. Résultat: les augmentations mammaires sont devenues de plus en plus populaires.

Les années 2000

À cette époque, ce sont d’autres mannequins qui sont sur le devant de la scène: les Anges Victoria’s Secret. Longue chevelure parfaitement coiffée, teint bronzé, corps mince mais sculpté… voilà quels étaient les standards de beauté de l’époque. Ce sont d’ailleurs les mêmes silhouettes, très superficielles, que l’on retrouve chez beaucoup de «stars» des réseaux sociaux. 

Les années 2010

Les réseaux sociaux ont marqué un grand tournant dans les années 2010. On est maintenant confronté à plus de «corps parfaits» et on se compare plus que jamais. C’est là que la chirurgie et la médecine esthétique se sont démocratisées. On veut des lèvres pulpeuses, des sourcils parfaits, des courbes exagérées et une taille marquée comme Kim Kardashian. On voit l’arrivée du Brazilian Butt Lift (communément appelée «BBL»), qui consiste à prélever de la graisse au niveau de la taille (ou ailleurs) et à la réinjecter dans les fesses.

Les années 2020

Les réseaux sociaux ont aussi permis de voir apparaître un retour à l’authenticité, avec certaines créatrices de contenus plus rondes, ou avec un corps moins «idéal», qui gagnent aussi en popularité. De nombreuses personnes prônent aujourd’hui le «body positive» sur les réseaux sociaux, en voulant montrer aux filles et aux femmes que leur corps est beau, quel qu'il soit. Plusieurs marques choisissent d’ailleurs aujourd’hui des mannequins très diversifiés.

Mais d’un autre côté, les photos sont aussi de plus en plus retouchées, pour faire apparaître des silhouettes toujours minces. Ce qui fait que l’on se compare à des corps qui n’existent pas..

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