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Vintage : le solidaire, la nouvelle façon d’être à la mode

S’habiller en seconde main, chez Oxfam ou aux Petits Riens, c’est tout bénéfice pour la planète et pour le portefeuille mais ça peut aussi être un geste citoyen et social…

En 2017, une enquête Ivox révélait qu’un Belge sur trois achète volontiers un article de deuxième main. Du coup, les grandes enseignes connues pour faire du seconde main, de la récupération et de la revalorisation d’objets depuis de nombreuses années ont le vent en poupe. Sont-elles devenues les nouvelles « place to be » pour se fringuer ?

À titre d’exemple, le réseau des Oxfam-Magasins du monde compte 70 points de ventes répartis à Bruxelles et en Wallonie. Tous les magasins proposent un vaste choix de produits alimentaires, de cosmétiques, de décorations, de bijoux, d’accessoires de mode et de vêtements de seconde main. Ici, le recyclage et la récup’ sont mis à l’honneur, tant dans les magasins qu’à travers la collecte, le tri et la vente de vêtements, objets et livres. En mai, on y a même fait la Fête de la Récup’, un événement festif et familial qui interroge la place du déchet dans nos sociétés. Dans leurs magasins, on vient chiner relax, trouver des vêtements de qualité mais aussi soutenir un projet solidaire, une économie sociale, et une consommation durable puisque l’association porte de nombreux projets, notamment à l’étranger.

Dans les 27 magasins de seconde main des Petits Riens, 8.000 tonnes de dons retrouvent, chaque année, une seconde vie en circuit court. Et les achats des clients financent des actions sociales tels que l’hébergement ou l’accompagnement des plus démunis. Du côté de l’acheteur, on y déniche des petites pépites vintage mais aussi des vêtements pour toute la famille.

Parfois, le fait de ramener nos vieux vêtements fait du bien aux autres comme ce fut le cas en septembre quand l’enseigne PointCarré a soutenu Les Petits Riens par l’organisation d’une grande récolte de jeans, au profit d’un lieu d’accueil à destination de familles monoparentales inauguré fin septembre. En ramenant ses vieux jeans, on aidait 45 de ces familles à sortir de la précarité.

Une fois la campagne de récolte terminée, les jeans ont été envoyés au centre des Petits Riens où ils ont été triés. Suivant leur état et qualité, ils ont été soit vendus dans les boutiques de seconde main du réseau, soit ils sont partis au recyclage ou à l’exportation. Et le modeur, lui, s’est refait une garde-robe d’hiver à prix tout doux…

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