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Anne Ruwet et Thibaut Roland : « La vie à deux est plus facile »

Ils avancent sur le même rythme. Si c’est la télé qui a joué les saint Valentin, il y a six ans, auprès de ces deux célibataires endurcis, c’est dans leur cocon, à l’abri des regards, que le présentateur des «Pigeons» et la journaliste sportive continuent d’écrire leur roman d’amour

Comment s’est déroulée votre rencontre ?

Anne: On est ensemble depuis six ans, depuis un 3 décembre. Cela fait 74 mois!

Thibaut: Il y en a un qui tient la comptabilité…et l’autre un peu moins! (sourire) On travaillait ensemble à RTL d’abord…

Anne: Comme on était dans un cadre professionnel, ce n’était pas l’idéal pour une rencontre.

Thibaut: Quand on a arrêté de travailler ensemble, on a commencé à se fréquenter en dehors du boulot… Après un resto, je me souviens très bien du premier bisou, je raccompagnais Anne et c’était au moment de l’émission «Puis-je vous embrasser?». Je lui ai donc posé la question en la déposant chez elle. J’avais préparé mon scénario! Ça devait être la chute de la soirée.

Évoluer tous les deux dans le monde de la télé, c’est un avantage dans votre couple?

Thibaut: Je pense que ça aide plutôt. Mais c’est difficile à dire parce que je n’ai pas vécu de grande relation avec quelqu’un qui vivait «une autre vie». Anne a été ma première grande relation. Entre nous, je pense qu’il y a un rééquilibrage naturel, on met les choses professionnelles à leur juste place.

Anne: Pour moi, le fait de faire le même métier est un atout énorme parce qu’avec des horaires parfois compliqués, le fait que je travaille dans un milieu d’hommes, la part de confiance et de compréhension dont Thibaut fait preuve depuis le début est un soulagement énorme. Je sais que je peux compter sur lui, que je peux me décharger le soir.

Thibaut: Et il y a des moments où il faut débrancher la prise du boulot… Et c’est vrai qu’on a tendance à vivre dedans en permanence.

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Avant de vous rencontrer, vous étiez du genre célibataire endurci(e) ou à collectionner les conquêtes?

Thibaut: Sûrement pas collectionneur. J’étais spécialiste des amours impossibles. Le truc dans lequel tu t’embarques et qui n’est pas possible mais tu te persuades du contraire. Ça devait être un mécanisme inconscient pour que ça échoue!

Anne: J’avais des grandes phases de célibat, qui pouvaient se compter en années!

Emménager ensemble, ça a été une étape stressante?

Thibaut: Ça l’était pour moi, en théorie, puis finalement, pas du tout. Ce qui a été moins facile par contre, c’est le nombre de déménagements qu’on a faits! On doit avoir le record sur les trois dernières années! (sourire) Mais la vie à deux a été beaucoup plus facile que ce que j’imaginais.

Anne: Quand on s’est rencontrés, je savais que Thibaut avait un côté un peu «loup solitaire». Il y a eu beaucoup d’évolutions et les choses se sont faites naturellement. La cohabitation a soudé encore plus les liens. Le week-end, je suis tellement contente de vivre dans notre cocon, à deux!

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