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Rencontre avec Arnaud Ducret : « L’abandon et la solitude, ça me poursuit »

Il est un acteur populaire par excellence, un terme qu’il revendique, et ça tombe bien. La télévision l´a révélé au grand public, le cinéma l´a appelé et depuis lors, il fait des aller-retours entre les deux, sans oublier de remonter sur scène. C´est là qu’il raconte, comme dans son spectacle «That’s Life», sa vie de famille, recomposée, celle d´un père et d´un mari heureux. Avant sa venue à Namur, on a voulu savoir, entre autres curiosités, quel enfant était Arnaud Ducret avant de devenir cet homme-là. Et ce qui se cache derrière cet artiste aux multiples facettes (car il chante et joue des claquettes aussi)...

Arnaud, vous êtes resté pas mal de temps loin de la scène entre votre précédent spectacle et celui-ci, «That’s Life». Vous avez enchaîné les rôles, comiques et dramatiques, à la télé et au cinéma. Vous ont-ils rendu meilleur sur scène?

C’est intéressant ce que vous dites… Ce qui est sûr, c’est que je ne pouvais pas perdre autant de temps que celui que j’ai pu mettre pour mon premier spectacle. Et j’avais aussi peut-être un peu plus de bagages pour celui-ci…

Jouer le drame vous rend-il meilleur dans le rire aussi?

Le drame me permet de ne pas oublier de jouer premier degré, d’être toujours sincère, même dans l’humour. Le drame m’amène peut-être ça, d’être un peu moins «lourdaud», d’avoir un jeu un peu plus fin.

Dans ce spectacle, vous parlez de votre vie qui a changé et du temps qui passe. Est-ce que ça vous fait peur?

J’ai lu que quand l’homme arrive à 40 ans, il commence à déprimer par rapport au fait qu’il se rend compte qu’il va mourir. Moi en tout cas, je ne crois pas faire de dépression… ou alors je l’exorcise avec mon spectacle! (rire) Puis, quand vous avez des enfants, ça vous rappelle que vous êtes immortel, parce que c’est votre descendance et que la vie continue, même si on meurt un jour. C’est un truc très paradoxal qui vous fait réfléchir.

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Vous évoquez votre famille recomposée…Vous vous considérez meilleur fils ou meilleur père?

Je pense être meilleur père. Et j’essaie parfois d’être un meilleur fils. Mais là, j’ai 44 ans, je suis en train de me dire «il faut vraiment que je sois un bon père». Mon père et ma mère ont fait le boulot, j’ai fait des conneries et maintenant je n’en fais plus, ou en tout cas moins car avec ce métier on en fait quand même un peu. J’essaie surtout d’être un bon père, ce qui n’est pas évident, parce que le fils que j’ai été, ça joue beaucoup…

L’enfant que vous étiez, justement, rêvait déjà de devenir acteur, de faire rire…

Oui. J’ai toujours aimé me mettre en scène et j’ai toujours pris un énorme plaisir à voir les gens rire. Quand quelqu’un devant moi rit, je suis heureux. La vie peut être bien pénible parfois et le rire nous donne un peu d’espérance de vie. Mais bon, comme je suis immortel…(rire)

Photos : Bruno Levy

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