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Rencontre avec César Lewandowski de Top Chef : « Je ne veux pas me brûler les ailes ! »

Chaque année, la Belgique envoie l’un de ses meilleurs représentants faire monter la sauce à «Top Chef». Et si César Lewandowski n’est pas vraiment belge, il réfléchit à le devenir, peut-être, nous glisse-t-il. Installé chez nous depuis 10 ans, il nous raconte son parcours, son combat contre la maladie, ses envies de cuisine pour demain et ce petit quelque chose qui pourrait faire la différence: son côté «classique». Rencontre avec un chef aux allures de gendre idéal…

César, participer à «Top Chef» signifiait aussi parler de votre histoire personnelle. À 8 ans, on vous a en effet diagnostiqué une leucémie...

Je n’ai jamais eu de souci à parler de mon histoire, de ma maladie, de ma leucémie. Déjà parce que je trouve que c’est une belle histoire, il n’y a pas à s’en cacher, c’est l’histoire de la vie de plein de gens. Et ça m’a mené là où je suis aujourd’hui. Si on m’avait demandé il y a cinq ans, j’aurais par contre énormément appréhendé de le faire mais finalement, j’ai toujours fait les choses sur des coups de tête…

Et «Top Chef» donc, c’était un coup de tête?

Oui. Pendant le Covid, j’avais écrit des recettes, des projets que j’aimerais développer. Je suis passé indépendant. Mais quand on est indépendant et qu’on n’a pas de moyen, comment on fait pour réaliser ses projets en cuisine? Eh bien, on s’inscrit à des concours. On essaie de se faire connaître du mieux qu’on peut. (sourire) Et «Top Chef» pouvait être une bonne opportunité pour moi si j’étais pris.

Pourquoi votre candidature a-t-elle, selon vous, attiré l’attention des casteurs de l’émission?

D’une part mon histoire, j’en étais bien conscient. Ensuite, mon parcours atypique, qui va avec ma maladie. J’ai voyagé, je suis passé par des belles maisons. Mais je pense aussi que j’ai un profil différent. Les jeunes chefs aujourd’hui sont tatoués, sont un peu plus cool et moi j’arrive avec un profil plus lisse, peut-être plus classique. Et ça fait l’effet inverse du coup vu que tout le monde n’est pas classique.

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Un côté gendre idéal quoi…

(rires) Peut-être! Ça rassure peut-être de se dire qu’il y a encore des jeunes comme ça!

C’est avec votre beau-père que vous avez commencé à cuisiner?

Oui. Il m’a beaucoup apporté, il m’a ouvert les yeux sur le monde aussi. Je me souviens, le premier truc qu’on a cuisiné, j’avais 7 ans et c’était des fajitas Old El Paso! (sourires) Après, on a augmenté un peu le niveau, on a acheté des livres de cuisine.

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