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Rencontre avec Emma Ferrer Hepburn, héritière d'une icône : « En vieillissant, je crois davantage au concept d’héritage »

Elle ressemble à sa grand-mère, mais ne l’a jamais connue. Pourtant, près de 30 ans après la disparition d’Audrey Hepburn, c’est bien Emma qui inaugure la Suite, au Louise Hotel, qui rend hommage à l’icône de Hollywood née en Belgique. Leurs traits se confondent presque. Elle a hérité de sa beauté, certes, mais la transmission passe surtout par les valeurs, comprend-on en la rencontrant.

«Je pense que la chose la plus intéressante aujourd’hui chez elle en tant qu’icône, c’est que même les plus jeunes savent qui elle était. Ce qui est assez rare pour des stars de son époque», sourit Emma Ferrer Hepburn, fraîchement descendue de son avion qui l’amenait d’Italie à Bruxelles. Ses traits sont fins, bien dessinés. Impossible pour elle d’éviter la comparaison…

Cela n’est pas parfois un peu pesant d’être la petite-fille d’une icône comme Audrey Hepburn?

Cela dépend. Évidemment, cela engendre pas mal de responsabilités, mais aussi des privilèges, de belles choses. Je sens bien sûr, à certains moments, que la barre est placée haut! Mais je suis surtout reconnaissante, même si parfois je suis comparée à elle… Mais c’est naturel. Je le comprends car je viens de lancer des podcasts dans lesquels mon but est d’interviewer d’autres proches de célébrités pour comprendre leur expérience de la chose. Et, en vieillissant, je crois davantage au concept d’héritage, de transmission.

Personne n’a jamais vraiment eu quelque chose de mal à dire au sujet de ma grand-mère. Cependant, je pense qu’elle a dû pas mal lutter dans sa vie

Comment avez-vous appris à connaître votre grand-mère, disparue avant votre naissance?

Mon père m’en a parlé. Il a commencé un projet de livre sur elle, il y a quelques années —c’est un peu lent dans la conception…—, et, dans ce cadre-là, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs personnes qui la connaissaient bien. En faisant ça, j’ai pu en apprendre davantage sur elle mais d’une autre façon. Ce que j’en ai conclu, c’est que la magie chez elle venait du fait qu’elle était la personne qu’on s’imaginait, quelqu’un d’authentique…

Y a-t-il cependant un malentendu au sujet d’Audrey Hepburn, une idée fausse qu’on s’en serait faite?

Ce qui est intéressant à propos d’Audrey Hepburn, c’est que personne n’a jamais vraiment eu quelque chose de mal à dire à son sujet. Je pense qu’elle a dû pas mal lutter dans sa vie, et ça ne se voyait pas forcément au travers de cette image cristallisée, prestigieuse. Il y avait plus de profondeur en elle, aussi bien en termes de malheur que de joie. Mais je pense honnêtement que c’est impossible d’avoir une image claire de qui que ce soit. 

Crédit photo : Xavier Janssens

Avez-vous conservé quelques souvenirs d’elle, comme des vêtements, des bijoux,…?

J’ai quelques-uns de ses cols roulés, des pulls aussi…

(...)

Avez-vous vu tous les films d’Audrey Hepburn?

Non! (rires) C’est quelque chose que je continuerai à faire patiemment tout au long de ma vie. Mon film préféré d’elle, c’est «Seule dans la nuit». J’aime les rôles pour lesquels elle est moins connue, les rôles un peu de ‘niche’»

En détail

La Suite Audrey au Louise Hotel – Mc Gallery est décorée de plusieurs portraits en noir et blanc d’Audrey Hepburn, de quelques citations et, dans le petit salon, est disposé son dessert favori (des melocakes). «Cette Suite reflète l’image d’Audrey. Même si celle que j’ai d’elle est bien différente de celle de la plupart des gens. Mais quelque part, ça se rejoint», souligne Emma, en découvrant l’hommage fait à sa grand-mère.

Av. de la Toison d’Or 40, 1050 Bruxelles

Tél: 02/ 514 22 00

le-louise-brussels.com

>> Découvrez l'interview complète d'Emma Ferrer Hepburn ce samedi dans votre magazine Max, disponible en librairie dans les journaux Sudinfo ou en cliquant ici.

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