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Rencontre avec Lara Fabian : «Je suis atteinte du syndrome du lutin!»

Alors qu’elle vient de publier «Tout», une autobiographie où elle mêle anecdotes et recettes de cuisine, la chanteuse s’apprête à célébrer les fêtes de fin d’année en famille. Elle se confie sur ses habitudes culinaires et sa passion pour les décorations de Noël.

Lara, est-ce plus facile de se dévoiler en chanson ou à travers une autobiographie?

L’exercice est très différent. Dans une chanson, on doit faire une sorte de résumé en trois minutes. Il y a tout de même une volonté de se connecter directement à l’autre car elle a cette vertu de divertir et d’alléger les cœurs. Quand on écrit un livre, il n’y a aucune limite de temps. Moi, je voulais simplement être dans le partage et la transmission. C’était un moment de contemplation où je suis parvenue à retracer 30 ans de vie et de carrière. J’ai vu la convergence immédiate avec la table. Je ne pouvais pas me raconter sans faire le lien avec la cuisine qui est mon second amour. Je ne suis pas une cheffe, mais simplement une fille qui cuisine pour les gens qu’elle aime.

À quel moment la cuisine est-elle devenue une passion?

Depuis mon plus jeune âge. Ma maman, ma grand-mère et mes tantes m’ont transmis les vraies valeurs de la table. Pour elles, préparer un plat pour les autres, c’était un geste d’amour. La cuisine a donc toujours fait partie de mon éducation. Les femmes de ma famille ont eu une énorme influence sur celle que je suis. J’ai toujours été entourée d’amour et de bienveillance.

Que ressentez-vous derrière les fourneaux?

Une grande liberté, une grande gratitude d’avoir des ingrédients merveilleux autour de moi, mais aussi une joie anticipée. J’ai toujours hâte de partager les plats que je prépare avec mes proches. Chez moi, il y a toujours beaucoup de monde, beaucoup de bouffe et surtout beaucoup de bruit. (rires) En revanche, quand on est trois, ma fille, mon époux et moi, c’est beaucoup plus sobre. Je tiens tout de même à mettre un peu de musique, à allumer des bougies et à dresser une jolie table.

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Vous êtes intolérante au gluten. Comment avez-vous adapté vos habitudes culinaires?

Ça a été un choc pour moi, mais aussi pour les autres. Ça peut vite devenir un vrai problème. Il m’a fallu du temps avant de le comprendre, de l’accepter et le métamorphoser dans ma nourriture. Être une fille italienne et ne pas pouvoir manger de pâtes, de pain, de pizza, de tiramisu ou de croissant, ça a été difficile à vivre. Aujourd’hui, avec tout ce qu’il existe sur le marché, il est possible de tout transformer. Quand quelqu’un m’invite, j’ai l’habitude d’apporter mes ingrédients. Et si je dois aller au resto, je prends un poisson et des légumes, et tout va bien.

Votre fille Lou vous a insufflé la passion de la pâtisserie...

C’est vrai! J’ai toujours été très mauvaise en pâtisserie. C’est un euphémisme. Lou m’a appris qu’il fallait juste avoir un peu de fantaisie et se laisser aller. Au-delà de la méthode et l’arithmétique liées à la pâtisserie, il y a un vrai plaisir à prendre quand on s’y attelle. Et si on rate, ce n’est pas grave, il suffit de recommencer.

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