Accueil Max People

Rencontre avec Stéphan Uhoda, l’ange gardien de Liège : « Dans mon âme, je suis un commerçant »

C'est discrètement qu'il œuvre au rayonnement de sa ville. Peu habitué à parler de lui, préférant mettre en avant les autres, Stéphan Uhoda nous a cependant reçus dans son magnifique «chez lui», en plein cœur de Liège, dans sa bibliothèque où trône Simenon (un Liégeois, forcément) et dans son jardin au charme délicat.

Il se définit comme un «commerçant» (le groupe Uhoda possède car-wash, épicerie fine, brasserie...) mais, amoureux d’Art et de sa ville, c’est surtout un mécène qui s’exprime.

Stéphan, homme d’affaires, entrepreneur, mécène… Quel est le terme qui vous définit le mieux?

Commerçant. Dans mon âme, je suis un commerçant.

Comment le commerçant est-il devenu aussi mécène?

J’ai déjà un certain âge, ce qui me permet d’avoir vécu plusieurs étapes dans ma vie. Quand j’ai commencé, j’étais commerçant dans le sens le plus basique du terme, on avait une pompe essence, ici à Liège, la station Kennedy, que papa a créée et qu’on a gardée. Puis, effectivement, le commerce a grandi. Ma vie a un peu changé quand j’ai racheté (pour un franc belge à l’époque) une société qui était en difficulté à la Région wallonne, Cecoforma. J’ai commencé à voyager en Afrique pour cette société, qui agit dans le domaine de la formation professionnelle, et c’est vrai que j’ai eu deux vies à ce moment-là. Je rencontrais des gens là-bas et c’est quelque chose que j’aime bien, faire du lien. Cette période de ma vie a duré environ 20 ans avec des expériences 100% différentes. Il faut tourner une vis dans sa tête quand on est en Guinée-Conakry où il n’y a bien souvent pas d’électricité, que les toilettes ne sont pas dans la maison. Ça, je pense que c’est quand même un bon parcours formatif et ça a changé un peu ma vision du monde. Mais sachant aussi qu’être commerçant, ou homme d’affaires, c’est quand même avoir l’obligation de dire qu’on gagne plus que ce qu’on dépense. Autrement, on ne sait pas faire du sponsoring ou du mécénat.

Avec votre frère Georges, vous avez créé la Collection Uhoda, une large collection d’art contemporain…

Dès le départ avec mon frère c’était une collection d’entreprise, avec d’abord des artistes liégeois. Puis, les affaires grandissant, on a pu élargir le cercle de nos achats. Georges est celui qui visite les foires et moi je suis plutôt le manager qui fait tourner la maison (sourire).

(...)

Pourquoi avez-vous toujours été désireux de redorer le blason de Liège et de la faire rayonner toujours un peu plus?

J’aime bien voir le verre à moitié plein. Je trouve que Liège est une belle ville. On a un fleuve magnifique qui la traverse et on a un passé prestigieux. Je trouve qu’il y a une nouvelle génération de jeunes qui veulent revenir un peu habiter au centre et qui sont porteurs de développement pour la ville. Et il y a le tram qui est porteur d’espoir…

>> Découvrez l'interview complète de Stéphan Uhoda ce samedi dans votre magazine Max disponible en librairie dans les journaux Sudinfo ou en cliquant ici.

Notre sélection vidéo

Commentaires

Postez le premier commentaire

Aussi en People

Derniers articles
SoSoir Max vous recommande