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Les couples se disputent moins que pendant le premier confinement

Le premier confinement n’a pas été simple pour les couples. Depuis, la Belgique a enregistré un taux record de divorces. On pourrait donc craindre le pire puisque nous sommes à nouveau forcés à vivre 24 heures sur 24 ensemble. Mais, finalement, cela ne se passe pas si mal que ça.

C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’Ifop pour le site de rencontre extraconjugale Gleeden.

78 % des amoureux qui sont confinés avec le même conjoint qu’en mars, assurent que les choses se sont « mieux passées » pour leur couple. Les femmes ont un sentiment plus positif que les hommes. 22 % disent mieux vivre cet isolement, contre 14 % des hommes. Il faut dire que les couples se disputent beaucoup moins que lors du premier confinement.

71 % des répondants affirmaient au printemps qu’ils se disputaient plus fréquemment avec leur conjoint(e) qu’habituellement. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. « Alors que le premier confinement s’était traduit par une exacerbation des frictions et des violences conjugales, l’assouplissement des règles de confinement – en particulier la réouverture des écoles – a réduit les tensions au sein des couples en contribuant à alléger non seulement le degré de promiscuité au sein des foyers mais aussi la charge de travail domestique et parentale qui reposait beaucoup sur les épaules des femmes », explique François Kaus, de l’Ifop.

Les enfants, principale source de disputes

L’enquête dévoile les six sujets qui conduisent à des disputes dans le couple. Les enfants sont la principale source de tensions entre les partenaires. 75 % des parents déclarent s’être disputés à ce sujet en novembre. « La gestion souvent problématique des enfants durant le premier confinement semble avoir été une source de conflit conjugal moins fréquente que lors du premier confinement où ils devaient s’occuper de leur progéniture toute la journée. On a une baisse très significative (- 18 points) par rapport au premier confinement », explique l’Ifop. Arrivent ensuite les tâches ménagères. Elles conduisent 48 % des ménages à se prendre la tête contre 64 % lors du premier pic épidémique. Les relations avec la famille suivent de près car 46 % des partenaires disent s’être chamaillés à propos d’un proche. C’est 4 % de plus qu’au printemps. L’argent se classe en quatrième position. Ces derniers mois, il a fait l’objet de disputes pour 41 % des amoureux. On était à 40 % au premier confinement. Le télétravail pourrit aussi la vie de nombreux couples, 37 % d’entre eux disent qu’il a créé de fortes tensions. Un chiffre également en hausse, + 2 % entre les deux lockdowns. Dernier gros sujet de conflit : la sexualité. 36 % des amoureux se sont pris la tête à cause de leurs rapports intimes. C’est 1 % de moins qu’au printemps.

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