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Étude : le désir sexuel féminin face aux stéréotypes de genre

Le désir sexuel est une force qui nous fait exister, chavirer, vibrer et jouir et l’autre, pour l’autre et avec l’autre. Joëlle Smets, sexologue clinicienne, réalise une étude sur ce désir et elle a besoin de vous !

Si vous êtes une femme de plus de 18 ans et que vous êtes en couple depuis plus de six mois, vous pouvez aider Joëlle Smets et Marie Géonet, Docteur en psychologie et sexologue, à approfondir la connaissance du désir féminin en répondant à ce questionnaire, de façon anonyme. Il y a une centaine de questions, cela vous prendre entre 10 et 20 minutes. Attention, seuls les questionnaires complètement remplis pourront être pris en compte.

Cliquez ici pour accéder au questionnaire.

Quel est votre désir ?

Dans une relation amoureuse, le désir peut être puissant ou modéré, sage ou fantaisiste, capricieux ou exclusif… Il peut être influencé par de nombreux facteurs.

Parmi ceux-ci, il y a notre regard sur la sexualité et les conceptions que nous avons des comportements sexuels que les hommes et les femmes se doivent d’avoir.

Le désir sexuel est aujourd’hui plus que jamais essentiel dans une société occidentale qui, depuis quelques décennies, accorde à la sexualité une place importante dans le bien-être individuel mais également pour le couple.

Mais cette sexualité « ciment du couple », comme la décrit Georges Eid, peut se fragiliser quand le désir diminue, ce qui arrive souvent, au fil du temps. L’envie de relations sexuelles perd ainsi de la force chez l’homme, mais encore plus chez la femme.

Le désir sexuel hypo-actif

De nombreuses études ont ainsi prouvé qu’entre 30 et 50% des femmes souffrent d’un problème appelé « désir sexuel hypo-actif » par les sexologues. Cela serait même la première cause de consultation féminine en sexologie.

Les causes de ce « désir sexuel hypo-actif » sont nombreuses et peuvent être physiologiques, personnelles, éducationnelles, relationnelles, culturelles ou encore sociétales. Les facteurs sociologiques qui peuvent influencer le désir sexuel sont divers et on retrouve parmi eux les stéréotypes sexuels de genre.

Pendant des millénaires, la société patriarcale a effectivement offert la sexualité aux hommes et le relationnel aux femmes. Ainsi les femmes ont appris à contrôler leurs désirs et à ne pas être trop libres, au risque d’avoir une mauvaise réputation. On a depuis longtemps appris aux jeunes filles qu’elles ne pouvaient pas dissocier le sexe des sentiments, contrairement aux garçons, qui auraient une sexualité plus forte et plus physiologique.

En 1948, Simone de Beauvoir incitait déjà les femmes à ne pas taire leurs et à prendre des initiatives car c’est en s’appropriant leur sexualité, comme leur indépendance économique, que les femmes pourraient vivre l’égalité.

Des études montrent que les conditionnements sexuels de genre existent toujours et impactent les comportements des hommes et des femmes. Une étude de 2019 montre que les pré-ados estiment que les garçons ont une sexualité naturelle et que ce sont eux qui décident des jeux amoureux et prennent les initiatives. Les filles n’ont pas ce pouvoir et devraient même éviter les contacts avec les garçons. Par contre, ce sont elles qui doivent assumer la responsabilité des conséquences des rapports sexuels.

L’étude de Joëlle Smets et Marie Géonet

Alors, dans quelle mesure ces conceptions stéréotypées des sexualités féminine et masculine, qui entraînent une passivité féminine, influencent-elles le désir des femmes qui sont en couple ? Dans quelles mesures fragilisent-elles leur envie d’avoir une relation sexuelle avec leur partenaire de vie ?

C’est ce que Joëlle Smets et Maria Géonet ambitionnent d’étudier. « Nous entreprenons une étude quantitative qui interroge les femmes engagées dans une relation amoureuse de minimum six mois, d’une part sur leur sexualité et leur désir sexuel, et d’autre part sur les conceptions qu’elles ont des sexualités et comportement sexuels des hommes et des femmes. »

Pour les aider, vous pouvez remplir le questionnaire en cliquant ici. Cela vous prendra entre 10 et 20 minutes. Il est important de remplir complètement le questionnaire pour que vos réponses soient prises en compte. 

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