Accueil Max Psycho

Le boom des sex-toys: « En avoir, ce n’est plus honteux »

Tout le monde n’a pas à pâtir de la crise sanitaire. Paris, Sydney, Berlin, Londres, Tokyo, aux quatre coins de la planète, les fabricants de sex-toys se frottent les mains.  Durant ces derniers mois, et donc depuis le début de la pandémie et des nombreux épisodes de confinement, ils ont vu leurs ventes grimper au plafond. En tout bien, tout honneur.

Plusieurs jeunes femmes, interrogées par l’AFP, racontent comment elles en sont venues à sauter le pas. Elles évoquent avoir eu un « déclic » et acquis la certitude que c’était le « bon moment » pour se lancer. Mais ces acheteuses ne sont pas toutes des célibataires en manque de sensations fortes. L’une d’entre elles, en couple depuis plusieurs années, confie: « Ça a été l’achat de l’année ! ». Et d’avouer que « l’envie de découverte » a eu raison de ses réticences.

Pour certains des modèles les plus populaires, dont le célèbre « Womanizer » ou les sex-toys connectés « We-Vibe », leurs ventes ont été multipliées par quatre.  Selon Virginie Girod, historienne des sexualités, il ne s’agit en aucune façon d’un effet de mode: « Le sex-toy s’est complètement démocratisé. Depuis quelques années, il n’est plus du tout perçu comme quelque chose d’honteux mais plutôt comme un objet ludique et banal. Les sociétés occidentales ont atteint l’ère de la banalisation du bien-être sexuel. Dès lors, acheter un sex-toy n’est plus du tout tabou, au contraire. Ça participe d’un mouvement que je perçois comme la pornoïsation de nos sociétés. »

Commentaires

Postez le premier commentaire

Aussi en Psycho

Derniers articles SoSoir Max vous recommande