Les enfants belges semblent bien éduqués à la valeur de l’argent : les parents leur en parlent assez tôt

L’éducation des enfants à la valeur de l’argent semble prise très au sérieux par les parents belges. C’est en tout cas ce qu’il ressort d’une enquête sur ce sujet.

Cette enquête a démontré que les Belges commençaient l’éducation des enfants à la valeur de l’argent dès le plus jeune âge. En effet, 36,3% d’entre eux parlent d’argent avec leurs enfants dès qu’ils ont entre six et neuf ans et 31,2% lorsque leurs enfants ont entre dix et quatorze ans. Ils sont même 17,7% à en parler alors que leurs enfants ont moins de cinq ans.

Argent de poche ?

Près de la moitié des Belges donnent de l’argent de poche à leurs enfants chaque semaine (17,5%) ou chaque mois (31,1%). Moins d’un Belge sur cinq n’en donne qu’aux occasions spéciales (18,9%).

Quelle somme pour l’argent de poche ? Près d’un tiers des parents (27,7%) donne entre 10 et 20€ par mois, un autre tiers (30,4%) donne entre 20 et 50€ par mois et un dernier tiers (28,9%) donne plus de 50€ par mois.

La budgétisation

« Il est important d’installer une vraie régularité dans l’éducation à l’argent de poche », conseille Jérémie Rosselli, General Manager de N26 pour la France et le Benelux. « Que ce soit de semaine en semaine ou mois par mois, cette fréquence régulière permet à l’enfant de développer la notion de budgétisation. »

Cette notion se développe lorsque les parents sensibilisent l’enfant à la valeur de l’argent lors d’un gros achat. Il faudra alors rééquilibrer le budget de fin du mois. Les Belges sont 61,4%  à utiliser cette opportunité pour éduquer leurs enfants à la notion de budget.

D’ailleurs, près d’un Belge sur 6 responsabilisent ses enfants en leur demandant de payer eux-mêmes certains de leurs achats et 36,4% les encouragent à trouver un travail étudiant dès qu’ils en ont l’âge.

Une tâche difficile

Si les Belges sont conscients de l’importance de l’argent dans l’éducation de leurs enfants, ils sont un peu plus d’un tiers (33,6%) à estimer qu’il s’agit d’une tâche difficile ou qu’une aide extérieure pour recevoir plus d’informations leur serait utile.

L’enquête, menée par iVOX et la banque mobile N26 en mars dernier, avait pour but de mettre en lumière ce sujet trop souvent mis de côté par les acteurs traditionnels et au centre des préoccupations des familles. Elle a été réalisée auprès d’un échantillon de 1000 parents belges qui ont des enfants vivant toujours avec eux, représentatif en matière de sexe, de langue et d’âge.