L’actualité peut par moment mettre mon moral à rude épreuve. Et quelques fois, ni la méditation, ni le yoga, ni un bon bol de ramen ne parvient à remettre mon énergie à flot.
La crise sanitaire, celle de l’Ukraine en ce moment, le décès récent de Jean-Pierre Pernaut, ont renforcé cette notion déjà présente en moi : l’importance d’honorer les trésors du quotidien.
Depuis des années, chaque soir avant de dormir, j’égrène les moments de ma journée pour lesquels j’éprouve de la gratitude. Cela stimulerait de nouvelles connexions neuronales positives. C’est comme reprogrammer son cerveau à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Notre esprit a tendance à être concentré sur le négatif, que cela soit dans ce qu’il retient de sa journée, dans sa vision d’atteindre (ou pas) ses objectifs, ses désirs, du regard sur lui-même, ses capacités. Ainsi, nous oublions toute la beauté qui se déploie quotidiennement dans nos vies, et autour de nous...
Les malheurs, les injustices, les catastrophes ne cesseront pas de surgir, mais les laisser nourrir notre désarroi, notre tristesse et/ou notre colère n’élèvera pas notre énergie. Le philosophe, Marc Aurèle, l’a très bien résumé avec cette citation : « Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux changer et la sagesse d’en connaître la différence ».
Il n’y a peut-être pas de petites choses, seulement des choses vécues petitement
C’est l’espoir, la joie et prendre de la hauteur qui nous permettront au contraire d’aller vers un mieux. Et cela peut se puiser dans notre quotidien qui est truffé de petits bonheurs simples. Comme l’a écrit l’auteur belge Colette Nys-Mazure dans son livre « Célébration du quotidien » : « Il n’y a peut-être pas de petites choses, seulement des choses vécues petitement ».
La gratitude peut également passer par rendre hommage au plus infime. Cela serait un acte fort de reconnaissance pour ce que l’on qualifie de banal, d’acquis. D’ailleurs, selon une étude de l’Université de Cornell, vivre des expériences provoquerait une joie plus grande et plus longue que d’accumuler des biens.
Alors, sans plus attendre, fêtez ce qui est déjà. Et si pour commencer vous cherchez un prétexte plus tangible pour célébrer, ça tombe bien, c’est les 1 an de Max !
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