Rapports sexuels : selon une étude, les personnes adoptant cette pratique anodine seraient... machiavéliques

Il y a certaines pratiques sexuelles qui sont plutôt banales, car beaucoup de personnes en sont adeptes. Pourtant, d’après la science, l’une de ces pratiques, qui paraît plutôt inoffensive, traduirait une forme de déviance… Explications.

Certaines pratiques sexuelles sont plus anodines que d’autres. Avec l’engouement grandissant pour les applications de rencontres, de nombreuses personnes sont devenues adeptes du « sexting ». Cette pratique consiste à envoyer à son ou sa crush des messages coquins, parfois accompagnés de photos.

Pendant la « phase de séduction », il est donc de plus en plus commun d’en envoyer ou d’en recevoir. Mais il arrive aussi que le sexting serve à apporter un peu de piment dans un couple.

Une pratique dangereuse ?

S’il n’y a pas vraiment de mal à « sexter », il faut tout de même faire un peu attention… Pour ne pas se tromper de destinataire, par exemple. Mais, il semblerait également que les personnes qui pratiquent le « sexting » soient plus susceptibles d’être des personnes machiavéliques. C’est en tout cas ce que suggère une étude, publiée par MDPI et relayée par Grazia.

Pire : selon les chercheurs, il y aurait un lien réel entre les sextos et trois traits de personnalité faisant partie de la « Triade Sombre », soit le narcissisme, la psychopathie et le machiavélisme…

Des personnes machiavéliques ?

Bien évidemment, ces conclusions ne sont pas tombées du ciel ! Elles découlent d’une expérience, menée en ligne, auprès de plus de 6.000 adolescents et jeunes adultes, dans onze pays différents. Les participants ont ainsi été questionnés sur les types de sextos qu’ils envoyaient, en choisissant parmi trois catégories : expérimental, risqué ou aggravé.

La catégorie « expérimental » correspondait à des « échanges consentis », la catégorie « risqué » intervenait quand les sextos étaient considérés comme une « habitude sociale » et la catégorie « aggravé » était réservée aux cas où les sextos étaient partagés sans le consentement des personnes concernées.

Résultats ? Ils témoignent « d’un rôle pertinent du machiavélisme dans tous les types de comportements de sexting étudiés » et ce, toutes catégories confondues. Les scores du narcissisme étaient également élevés, tandis que ceux de la psychopathie sont moins revenus.