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La malbouffe perturberait le fonctionnement du cerveau, selon une étude

Bien qu’un écart de temps en temps ne devrait pas vous faire de mal, une récente étude a pourtant démontré que la malbouffe affecte le fonctionnement du cerveau de manière négative.

Une nouvelle étude parue dans la revue Journal of Physiology a mené à cette conclusion. Les chercheurs du Penn State College of Medecine, aux Etats-Unis, ont soumis pendant quatorze jours des rats à un régime riche en graisses et calories.

La malbouffe est mauvaise pour le cerveau : explications

Ils ont noté que les astrocytes, qui sont des cellules chargées, entre autres, de réguler l’apport calorique à court terme, se désensibilisent lorsque la consommation de gras est continuelle. Ces cellules en forme d’étoiles servent d’intermédiaires entre le cerveau et l’estomac et fournissent les nutriments nécessaires pour permettre l'activité neuronale du cerveau. Durant les quatre premiers jours de l'étude, aucune anomalie n’a été constatée sur le cerveau et l’estomac. Après quatorze jours, les chercheurs ont découvert une baisse d’activité des astrocytes chez les rats, ce qui perturbait la digestion et l'appétit.

La malbouffe réduirait la capacité du cerveau à réguler l’apport calorique. Elle modifierait les voies neurologiques, et perturberait par la suite l'appétit à long terme, ce qui pourrait entraîner une suralimentation et une prise de poids.

Selon une étude parue dans la revue BMJ Global Health en septembre 2022, près de deux tiers des adultes dans le monde sont en situation de surpoids ou d'obésité. D'ici 2060, les chercheurs estiment que trois adultes sur quatre seront concernés. A l'issue de l'étude menée sur les rats, les chercheurs américains prévoient d'explorer davantage l'action des aliments gras sur le cerveau.

Source : ETX

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