Pourquoi il faut se méfier du syndrome de la gentille fille

Qu’on se mette d’accord : il y a être gentil et être gentil. Le premier est simplement le fait d’être une personne bienveillante, l’autre est trop gentil, quitte à en oublier ses propres sentiments pour faire passer ceux des autres avant les siens. Selon le magazine Psychologies, ces personnes sont considérées comme trop conciliantes et manquant de caractère.

Pourquoi le syndrome de la gentille fille est-il néfaste ?

Quel mal peut-il y avoir à être gentil ? Eh bien beaucoup. En étant trop gentil, on fait souvent passer les autres avant soi-même, ce qui est très mauvais pour la santé mentale. On oublie ses propres émotions, ses désirs, on ne fait pas ce qu’on veut, ce qui peut mener à un grand sentiment de frustration. De plus, c’est la porte ouverte aux personnes malveillantes qui vont profiter de cette gentillesse trop élevée.

D’où vient ce phénomène ? D’après une étude de l’université de Stanford, les traits de caractère souhaitables chez les femmes dans la société sont : « la chaleur, la loyauté et la gaieté, tandis que pour les hommes, les traits recherchés sont censés être l’indépendance et la domination ». Beaucoup de parents aujourd’hui éduquent encore les enfants de cette façon. Les filles peuvent donc développer le syndrome de la gentille fille pour s’intégrer à la société et plaire à tout le monde.

Comment se défaire de ce syndrome ?

Dr Tracey Marks, psychiatre, explique qu’il faut apprendre à se connaître et fixer ses propres limites. « N’ayez pas peur de dire ce que vous acceptez et ce que vous refusez. Rappelez-vous que vous pouvez vous affirmer tout en faisant preuve de gentillesse et de patience ». Bien entendu, l’aide d’un spécialiste est toujours utile.

Source : grazia