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Psycho : les ragots seraient en réalité très mauvais pour la santé mentale

Êtes-vous le genre de personne qui adore raconter des ragots ou, au contraire, fuyez-vous ces commérages comme la peste ? Si vous faites partir de la deuxième team, vous avez bien raison ! En effet, les potins auraient un impact négatif sur la santé mentale. Explications.

De nombreuses personnes adorent raconter ou écouter des ragots. D’ailleurs, on a sans doute tous et toutes déjà été impliqué dans un commérage, que ce soit en tant que colporteur, témoin ou victime. Pourtant, on ferait mieux de se tenir loin de ces potins…

En effet, une étude scientifique affirme que les ragots ont un effet très néfaste sur la santé mentale, même pour ceux qui n’en sont pas les victimes. Comme le rapporte Cosmopolitan, les chercheuses Jennifer Cole et Hannah Scrivener ont mené deux études sur les effets des commérages, en 2013.

Mais ces recherches ne portaient pas sur la santé mentale des victimes de commérages mais bien de ceux qui colportaient des rumeurs et racontaient des potins. Alors que l’on pourrait penser qu’une personne a tendance à raconter des ragots pour se sentir supérieure, les études, rapportées par Psychology Today, montrent que les personnes font systématiquement face à une baisse de l’estime de soi, juste après avoir jugé, lancé une rumeur ou parlé en mal de quelqu’un.

Pour arriver à ce constat, deux études ont été réalisées. Dans la première, les chercheuses ont demandé à 140 personnes de choisir entre écrire une description positive ou négative d’une personne ciblée. Résultat ? Les participants ayant opté pour les choses négatives ont subi une perte de confiance en eux.

Dans la seconde étude, ce sont 112 participants qui ont été invités à partager une information sur une personne qu’ils connaissaient. Il avait le choix pour cette information. Résultat : l’estime de soi a baissé pour tous les participants, quelle que soit l’information qu’ils ont partagée.

Au vu de ces résultats, les chercheuses ont conclu que « le commérage est un acte qui conduit à l’autocritique ». Elles ont également souligné que « les commères se sentent coupables de violer les normes de confidentialité de ceux qui ne sont pas présents pour se défendre. » Alors, vous y réfléchirez maintenant à deux fois avant de raconter les derniers potins autour d’un verre !

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