Rentrée : voici comment vous alimenter pour éviter d’avoir un coup de blues

La rentrée est souvent synonyme d’une petite baisse de moral. Pour surmonter cette mauvaise période, il est important de s’alimenter correctement. En effet, ce que vous mangez a un effet direct sur la biochimie de votre cerveau, comme le précise Michel Cymes dans son ouvrage « Une année en pleine forme ». Les neurotransmetteurs (qui permettent aux neurones de communiquer entre eux) sont fabriqués à partir de certains acides aminés, dits « précurseurs ». D’autres micro nutriments, dits « cofacteurs », participent aussi à leur fabrication.

Voici comment vous alimenter pour éviter le coup de blues de la rentrée

Le matin, il est préférable de miser sur des protéines pour un apport en tyrosine, un acide aminé, qui va permettre la synthèse de la dopamine, à savoir la « molécule du bonheur ». Vous pouvez donc vous préparer des oeufs brouillés, une tartine avec du saumon fumé ou du fromage, le tour avec un petit jus d’orange pressé et bien frais. Faites-vous plaisir. 

À midi, privilégiez les oméga-2, essentiels pour un bon influx nerveux et une recharge en magnésium. Il est donc préférable de manger des poissons gras comme le saumon, des légumes pour les livres, des vitamines du groupe B, nécessaires à l’équilibre mental, du magnésium anti-stress, du fer et de la vitamine C, essentiels à la synthèse des neurotransmetteurs. 

Enfin, le soir, faites le plein de sérotonine. Pour en sécréter, il faut du tryptophane que l’on trouve dans le poisson, la laitue, les œufs, les légumes secs comme les haricots ou les lentilles, et les produits laitiers. Vous pouvez compléter le tout avec des glucides à index glycérique bas à moyen, comme des céréales complètes ou de la patate douce, pour avoir le ventre suffisamment rempli jusqu’au lendemain matin. Surtout, évitez la viande qui contient plus de tyrosine que de tryptophane. Optez donc pour des viandes blanches et abats, comme la dinde ou encore le poulet. Ainsi, votre corps supportera plus facilement la pression qu’impose la rentrée.