Les différents types d’agricultures wallonnes ont façonné au fil des années une diversité importante de paysages.
Prendre la route en Wallonie permet aux voyageurs de découvrir de nombreux paysages différents. Des prairies qui succèdent à des champs, à des forêts, à des vallons, à des plaines. Un paysage naturel auquel les agriculteurs belges se sont adaptés. Ce qui permet une importante diversité de cultures, chacune étant liée à son type d’environnement. Hubert Bedoret est directeur de l’asbl Natagriwal «qui vise à encadrer tous les agriculteurs de Wallonie pour qu’ils adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement qui sont rassemblées dans le programme agro-environnemental. Nous octroyons des primes et un soutien financier aux agriculteurs en échange de ces pratiques respectueuses de l’environnement».
La diversité des paysages wallons est notamment primordiale pour le maintien de la faune et de la flore locale.
L’agriculture permet le maintien de cette biodiversité de la faune et la flore, mais à certaines conditions. «La diversité de la pratique agricole génère une diversité de paysages. Dans ce sens-là, l’activité agricole entretient de la diversité animale et végétale. Par contre, certaines pratiques agricoles peuvent être nocives. Ce n’est pas l’agriculture en soi qui génère un problème avec la faune et la flore mais c’est souvent son degré d’intensification. Selon la façon dont la terre est exploitée, de manière très intensive ou non, cela a un impact sur la diversité». D’où la nécessité de conjuguer une agriculture peu intensive pour que cette dernière reste en accord avec la nature des paysages.