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L'absinthe revient sur le devant de la scène : voici où en déguster

L’absinthe, cet alcool tout en puissance et en couleur, a longtemps eu une réputation sulfureuse, jusqu’à être bannie. On la redécouvre depuis quelques années, elle et son décorum.

Elle a été la compagne de Rimbaud, de Baudelaire, d’Hemingway, de Toulouse-Lautrec… Oscar Wilde disait d’elle qu’elle «apporte l’oubli, mais se fait payer en migraines. Le premier verre vous montre les choses comme vous voulez les voir, le second vous les montre comme elles ne sont pas; après le troisième, vous les voyez comme elles sont vraiment». L’absinthe a marqué le 19e siècle littéraire, a presque disparu au début du 20e , avant de connaître un retour en grâce des décennies plus tard.

Cet alcool, dont le degré peut varier de 45° à 75°, est fabriqué à partir d’un mélange de plantes amères que l’on va faire macérer puis distiller. On y trouve ainsi de l’armoise, dont le nom latin (Artemisia absinthium) lui a donné son nom, de l’anis vert, du fenouil, de l’hysope, de la mélisse, de la petite absinthe et parfois de la menthe. Sa consommation peut faire l’objet d’une sorte de rituel. Il faut ainsi verser de 30 à 60ml d’absinthe dans un verre approprié. On place ensuite une cuillère à absinthe perforée sur le verre et on y pose un sucre. Puis on verse lentement de l’eau glacée. L’eau va le dissoudre et diluer l’absinthe. Elle devient alors progressivement laiteuse.

avec une teinte vert pâle, en raison de l’émulsion des huiles essentielles contenues dans les herbes.

L’absinthe a longtemps été surnommée «la fée verte», un nom poétique qui lui vient à la fois de sa couleur mais aussi de sa réputation d’avoir des effets hallucinogènes ou psychédéliques en raison de la présence de thuyone, un composant que l’on trouve en petite quantité dans cette boisson. Cependant, les effets de cette substance ont été exagérés dans le passé. Si elle présente certaines similarités avec le THC, ce composant actif du cannabis, il faut en consommer de fortes doses pour pouvoir ressentir ses «effets spéciaux». En réalité, la consommation excessive d’absinthe pouvait surtout entraîner des intoxications alcooliques (d’autant qu’elle peut facilement titrer à plus de 70°).

Au début du 20e siècle, sa mauvaise réputation a fait qu’elle a été interdite dans de nombreux pays en raison de préoccupations concernant sa toxicité supposée. Elle a ensuite été réintroduite dans de nombreux endroits des décennies plus tard mais généralement réglementée pour garantir qu’elle ne présente pas de danger pour la santé publique.

Où en boire ? 

  • Floris Bar

Face au Delirium café, dans l’impasse de la Fidélité, le Floris bar vous transporte dans un autre âge en vous initiant aux plaisirs de la fée verte. Et ils ont plus de 600 absinthes à la carte.

Impasse de la Fidélité 12, 1000 Bruxelles

  • The Green Fairy 2

Avec un nom pareil, on a vite compris que ce bar namurois a fait de la fée verte son leitmotiv. D’ailleurs, il nous propose un large choix de boissons spiritueuses «aux plantes d’absinthe».

Rue Godefroid 60, 5000 Namur

  • Elysium Absinth Bar

À deux pas du Passage de la Bourse, à Charleroi, ce bar s’est spécialisé dans la dégustation d’absinthes, même si on n’y boit pas que çà, dans une ambiance festive.

Rue de Marchienne 34, 6000 Charleroi

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