L’alimentation durable, bonne pour le corps et la planète

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En quelques dizaines d’années, le contenu de notre assiette a changé, avec des aliments qui ont parfois parcouru des milliers de kilomètres avant d’y arriver ou qui ont été déconnectés de leur saisonnalité. C’est le moment de changer ses (mauvaises) habitudes…

Le contenu de notre assiette a profondément changé, depuis une trentaine d’années. Les aliments viennent parfois de très loin avant d’être consommés tandis que le contenu de l’assiette s’est déséquilibré avec davantage de nourriture transformée, de sel et de sucre mais aussi avec de plus en plus de produits déconnectés de leur saisonnalité.

Bilan ? Des conséquences multiples notamment pour la santé et pour l’environnement. Or, il est possible de consommer durable, avec tous les bienfaits que cela apporte. Pour ça, on privilégie les produits frais, complets (donc peu ou pas raffinés) et non transformés ainsi que les produits locaux et de saison. On se fournit, par exemple, auprès de l’agriculteur, de l’artisan boulanger ou encore du boucher du coin, en misant sur les circuits courts ou l’agriculture biologique. Envie de produits exotiques ? Pas de souci mais, dans ce cas, on préfère ceux qui sont issus du commerce équitable.

C’est aussi le moment de revenir aux variétés anciennes et paysannes de céréales (on pense au blé de Khorazan ou encore au petit épeautre), mais aussi aux fruits et légumes locaux et de saison. On ne fait pas venir ses fraises ou ses ananas du bout du monde. C’est également une bonne manière de diminuer le gaspillage alimentaire, les emballages et les déchets, tout en favorisant le goût et la convivialité.

Enfin, du côté animal, opter pour une alimentation durable, ça passe par renoncer aux espèces menacées et par intégrer des produits issus de la pêche durable.

Parce que nous n’avons qu’une planète et qu’une santé…