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Les astuces de "Loïc Fou de Cuisine" pour réussir votre repas de fêtes

Loïc Van Impe, alias « Loïc Fou de Cuisine », est de retour avec un nouveau livre de recettes et plein de bons conseils pour réussir vos repas de fêtes.

En quelques années, Loïc Van Impe, alias «Loïc Fou de Cuisine», s’est imposé comme une figure familière du petit écran. On adore suivre ses recettes aussi simples que savoureuses, voire dévorer ses livres de cuisine qui sont conçus pour réveiller le grand chef qui sommeille forcément en chacun de nous et qui ne demande qu’à réussir ses repas de fêtes.

Vous racontez que vos parents n’avaient pas trop envie de vous voir devenir cuisinier...

Ce n’est pas qu’ils n’avaient pas trop envie de me voir devenir cuisinier, ils me l’ont carrément interdit! Mes parents ont connu un divorce difficile. Après ça, ma mère a repris leur affaire de traiteur qu’elle a dû gérer toute seule. Je l’ai toujours vue travailler du matin au soir et du soir au matin. Je crois surtout qu’elle espérait que j’aie une vie meilleure que la sienne. Elle ne voulait surtout pas que je mette les pieds dans une école hôtelière, elle souhaitait que je fasse des études «normales». C’est pour ça qu’aujourd’hui, même si la cuisine est devenue mon métier, je reste un autodidacte. Je n’ai jamais eu de plan de carrière.

D’ailleurs, comment fait-on pour rêver d’un job dont on ne sait même pas qu’il existe?

J’ai eu du bol et j’en suis conscient. Et à ceux qui n’osent pas se lancer, aux traumatisés de la cuisine qui ont peur de «mal faire», vous leur dites quoi? Le plus important, ça reste l’envie de s’y mettre. L’enthousiasme est la clé de tout. Il ne faut pas forcément de grands moyens mais il faut au moins vouloir s’investir, et puis aussi, se montrer un peu tolérant vis-à-vis des erreurs qu’on va forcément commettre. Un oignon crame de la même façon dans la cuisine des gens que dans la mienne ou dans celle d’un trois étoiles. Il faut se dire: «Je vais cuisiner, je vais rater des choses mais au moins, je vais apprendre. Il n’y a que comme ça qu’on peut espérer apprendre».

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Comment réussir votre réveillon selon Loïc

  • Faire simple

«On commence par ne pas se prendre la tête. Ça ne sert à rien de viser le niveau Top Chef pour 18 personnes. C’est perdu d’avance. Plus de 22 ingrédients et des pommes de terre tournées à la main, c’est trop! Après, on a besoin d’une année pour s’en remettre. Simplifiez votre menu au maximum et, pour magnifier le tout, dénichez les meilleurs ingrédients possibles».

  • Un dressage de pro

«Un atout que les gens sous-estiment systématiquement et qui change tout, c’est le dressage! Je dis ça et pourtant, ce n’est vraiment pas mon fort. Il n’en reste pas moins qu’un joli dressage, ce n’est pas forcément compliqué et ça participe à la qualité d’un plat. On dit souvent qu’on mange avec les yeux et c’est vrai. Une assiette sur laquelle on veut tout mettre, ça fait fourre-tout. Si on n’est pas un roi ou une reine du dressage, je dirais qu’on peut commencer par s’en tenir à la partie centrale de l’assiette, sans dépasser».

  • Monter la sauce

«Un autre truc tout aussi simple mais qui fait vraiment la différence, c’est de filtrer sa sauce ou son jus de viande. Sinon, une sauce a toujours l’air un peu caillée, grumeleuse. On la passe par une passoire fine et on la refait chauffer. Puis, tout à la fin, on ajoute une noix de beurre bien froid et on mixe le tout. Votre sauce aura l’air ‘méga’ lisse, bien brillante, voluptueuse. De quoi mettre l’eau à la bouche!»

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